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Iris-Spécial - 2019-1 - L'indépendance des autorités de régulation des médias en Europe (Bulletin de IRIS) / Leyla Keser
[n° ou bulletin]
Titre : Iris-Spécial - 2019-1 - L'indépendance des autorités de régulation des médias en Europe Type de document : texte imprimé Auteurs : Leyla Keser, Auteur ; Giacomo Delinavelli, Auteur ; Mariana Francese Coutinho, Auteur ; Ronan O Fathaigh, Auteur ; Tarik Jusic, Auteur ; Beata Klimkiewicz, Auteur ; Carles Llorens, Auteur ; Krisztina Rozgonyi, Auteur ; Sara Svensson, Auteur ; Tanja Kersevan Smokvina, Auteur ; Gijs van Til, Auteur ; Kristina Irion, Directeur de publication, rédacteur en chef ; France Courrèges, Traducteur ; Nathalie Sturlèse, Traducteur ; Roland Schmid, Traducteur ; Sonja Schmidt, Traducteur ; Erwin Rohwer, Traducteur ; Paul Green, Traducteur ; Michael Finn, Traducteur Année de publication : 2019 Importance : 131 p Langues : Français Langues originales : Anglais Catégories : DROIT
EUROPE
MEDIAS
PERIODIQUESTags : indépendance médias sma Europe international droit Boznie-Herzégovine Espagne Hongrie Irlande Italie Pays-Bas Suède Slovénie Turquie Résumé : "Ce numéro d’IRIS Spécial met l’accent sur l’indépendance des autorités et organismes de régulation dans le secteur de la radiodiffusion et des médias audiovisuels en Europe. Ces entités se sont développées au sein des différentes traditions juridiques des pays auxquels elles appartiennent. Elles ne répondent donc pas à un modèle unique, mais reflètent néanmoins une certaine approche commune en ce qui concerne la structure institutionnelle de la gouvernance réglementaire. L’indépendance de ces entités est particulièrement importante parce qu’elle contribue à l’objectif plus large de l’indépendance des médias, qui est en soi une composante essentielle de la démocratie.
La création, le statut et le fonctionnement de ces autorités et organismes de régulation ont été façonnés par les exigences constitutionnelles et/ou les pratiques administratives de leurs pays respectifs. Par conséquent, chacune de ces autorités présente des caractéristiques et des niveaux d’indépendance distincts qui diffèrent selon leur pays d’implantation. Alors, quand une autorité peut-elle être considérée comme indépendante ? La mesure de l’indépendance d’une entité nécessite une analyse attentive du contenu des textes juridiques qui l’instituent, mais aussi des pratiques ancrées dans la réalité qui reflètent les sensibilités des sociétés en question.
Cet IRIS Spécial vise à éclairer le lecteur sur la définition de l’indépendance d’une autorité ou d’un organisme de régulation, sur les critères utilisés pour évaluer son niveau d’indépendance, sur le cadre juridique qui incarne cette indépendance au niveau européen, et enfin, à analyser le statut et le fonctionnement des autorités et organismes de régulation dans neuf pays européens : Bosnie-Herzégovine, Espagne, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Hongrie, Suède et Slovénie. Cet échantillon a été choisi de manière à refléter les différents niveaux d’indépendance existant en Europe."
Soucre : synthèse
La coopération judiciaire internationale comprend trois niveaux : réglementaire (en termes de principes juridiques normatifs applicables en vertu de lois et de réglementations nationales et internationales), organisationnel (entre agences/organes chargés de faire respecter la loi, mais aussi avec les parties prenantes elles-mêmes par le biais de l'autorégulation et de la corégulation) et procédural (par le biais des différents accords et traités bilatéraux et multilatéraux chargés de garantir le bon déroulement de la collaboration entre ces agences/organes)."
Source : Synthèse p. 1Note de contenu : Ce numéro d’IRIS Spécial vise à mieux comprendre de quelle manière la Directive SMAV révisée peut affecter la législation et les pratiques actuelles.
"Ce numéro d’IRIS Spécial vise à clarifier l’image hétérogène formée par les nombreuses autorités de régulation des médias en Europe et à mieux comprendre de quelle manière la Directive SMAV révisée peut affecter la législation et les pratiques actuelles.
Sous la coordination scientifique de notre institution partenaire, l’Institut du droit de l’information (IViR) de l’Université d’Amsterdam, cette publication comprend des rapports nationaux rédigés par Tarik Jusić (Bosnie-Herzégovine), Carles Llorens (Espagne), Krisztina Rozgonyi (Hongrie), Ronan Ó Fathaigh (Irlande), Giacomo Delinavelli (Italie), Gijs van Til (Pays-Bas), Beata Klimkiewicz (Pologne), Sara Svensson (Suède) et Tanja Kerševan Smokvina (Slovénie). Kristina Irion, Mariana Francese Coutinho et Gijs van Til, chercheurs à l’IViR, présentent également une analyse du travail du Conseil de l’Europe dans ce domaine et de l’évolution des autorités de surveillance indépendantes du secteur des médias audiovisuels dans le droit de l’Union européenne, ainsi qu’une description de l’étude INDIREG et de sa méthodologie, sans oublier l’introduction et la conclusion du rapport."
Source : introduction du documentEn ligne : https://www.obs.coe.int/fr/web/observatoire/iris-special [n° ou bulletin] Iris-Spécial - 2019-1 - L'indépendance des autorités de régulation des médias en Europe [texte imprimé] / Leyla Keser, Auteur ; Giacomo Delinavelli, Auteur ; Mariana Francese Coutinho, Auteur ; Ronan O Fathaigh, Auteur ; Tarik Jusic, Auteur ; Beata Klimkiewicz, Auteur ; Carles Llorens, Auteur ; Krisztina Rozgonyi, Auteur ; Sara Svensson, Auteur ; Tanja Kersevan Smokvina, Auteur ; Gijs van Til, Auteur ; Kristina Irion, Directeur de publication, rédacteur en chef ; France Courrèges, Traducteur ; Nathalie Sturlèse, Traducteur ; Roland Schmid, Traducteur ; Sonja Schmidt, Traducteur ; Erwin Rohwer, Traducteur ; Paul Green, Traducteur ; Michael Finn, Traducteur . - 2019 . - 131 p.
Langues : Français Langues originales : Anglais
Catégories : DROIT
EUROPE
MEDIAS
PERIODIQUESTags : indépendance médias sma Europe international droit Boznie-Herzégovine Espagne Hongrie Irlande Italie Pays-Bas Suède Slovénie Turquie Résumé : "Ce numéro d’IRIS Spécial met l’accent sur l’indépendance des autorités et organismes de régulation dans le secteur de la radiodiffusion et des médias audiovisuels en Europe. Ces entités se sont développées au sein des différentes traditions juridiques des pays auxquels elles appartiennent. Elles ne répondent donc pas à un modèle unique, mais reflètent néanmoins une certaine approche commune en ce qui concerne la structure institutionnelle de la gouvernance réglementaire. L’indépendance de ces entités est particulièrement importante parce qu’elle contribue à l’objectif plus large de l’indépendance des médias, qui est en soi une composante essentielle de la démocratie.
La création, le statut et le fonctionnement de ces autorités et organismes de régulation ont été façonnés par les exigences constitutionnelles et/ou les pratiques administratives de leurs pays respectifs. Par conséquent, chacune de ces autorités présente des caractéristiques et des niveaux d’indépendance distincts qui diffèrent selon leur pays d’implantation. Alors, quand une autorité peut-elle être considérée comme indépendante ? La mesure de l’indépendance d’une entité nécessite une analyse attentive du contenu des textes juridiques qui l’instituent, mais aussi des pratiques ancrées dans la réalité qui reflètent les sensibilités des sociétés en question.
Cet IRIS Spécial vise à éclairer le lecteur sur la définition de l’indépendance d’une autorité ou d’un organisme de régulation, sur les critères utilisés pour évaluer son niveau d’indépendance, sur le cadre juridique qui incarne cette indépendance au niveau européen, et enfin, à analyser le statut et le fonctionnement des autorités et organismes de régulation dans neuf pays européens : Bosnie-Herzégovine, Espagne, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Hongrie, Suède et Slovénie. Cet échantillon a été choisi de manière à refléter les différents niveaux d’indépendance existant en Europe."
Soucre : synthèse
La coopération judiciaire internationale comprend trois niveaux : réglementaire (en termes de principes juridiques normatifs applicables en vertu de lois et de réglementations nationales et internationales), organisationnel (entre agences/organes chargés de faire respecter la loi, mais aussi avec les parties prenantes elles-mêmes par le biais de l'autorégulation et de la corégulation) et procédural (par le biais des différents accords et traités bilatéraux et multilatéraux chargés de garantir le bon déroulement de la collaboration entre ces agences/organes)."
Source : Synthèse p. 1Note de contenu : Ce numéro d’IRIS Spécial vise à mieux comprendre de quelle manière la Directive SMAV révisée peut affecter la législation et les pratiques actuelles.
"Ce numéro d’IRIS Spécial vise à clarifier l’image hétérogène formée par les nombreuses autorités de régulation des médias en Europe et à mieux comprendre de quelle manière la Directive SMAV révisée peut affecter la législation et les pratiques actuelles.
Sous la coordination scientifique de notre institution partenaire, l’Institut du droit de l’information (IViR) de l’Université d’Amsterdam, cette publication comprend des rapports nationaux rédigés par Tarik Jusić (Bosnie-Herzégovine), Carles Llorens (Espagne), Krisztina Rozgonyi (Hongrie), Ronan Ó Fathaigh (Irlande), Giacomo Delinavelli (Italie), Gijs van Til (Pays-Bas), Beata Klimkiewicz (Pologne), Sara Svensson (Suède) et Tanja Kerševan Smokvina (Slovénie). Kristina Irion, Mariana Francese Coutinho et Gijs van Til, chercheurs à l’IViR, présentent également une analyse du travail du Conseil de l’Europe dans ce domaine et de l’évolution des autorités de surveillance indépendantes du secteur des médias audiovisuels dans le droit de l’Union européenne, ainsi qu’une description de l’étude INDIREG et de sa méthodologie, sans oublier l’introduction et la conclusion du rapport."
Source : introduction du documentEn ligne : https://www.obs.coe.int/fr/web/observatoire/iris-special Réservation
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Titre : Iris Spécial - Mars 2015 - Smart TV et protection des données Type de document : texte imprimé Auteurs : Britt Breda van, Auteur ; Nico van Eijk, Auteur ; Kristina Irion, Auteur ; Tarlach McGonagle ; Sander Voorst van, Auteur Année de publication : 2016 Importance : 81 p Format : 29.5 Note générale : La présente étude s’articule autour d’une série de questions :
Qu’est-ce que la télévision intelligente ?
Quelles sont ses caractéristiques en comparaison d’autres types de médias audiovisuels ?
Quels cadres réglementaires régissent la télévision intelligente ?
Que nous enseignent les études de cas nationales ?
Quels sont les dangers liés à la collecte, à la conservation et au traitement d’informations privées relatives aux utilisateurs par des acteurs commerciaux ?
Quelle est l’évolution à prévoir des cadres réglementaires concernés ?
Langues : Français Catégories : MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économique
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect socio-culturelTags : Audiovisuel Union Européenne régulation service public financement plateforme protection du consommateur protection des données Note de contenu : " Samsung a averti les personnes possédant un smart TV de la marque que la reconnaissance vocale du système peut enregistrer et partager leurs conversations privées. Ce « mauvais buzz » survient alors que Bruxelles est sur le point d’adopter un nouveau texte de loi – le règlement général sur la protection des données (RGPD) – visant à nous protéger contre les usages abusifs de nos données privées et autres « big data » concernant notre comportement de consommation collectées par des appareils intelligents tels que les téléviseurs. L’Observatoire européen de l’audiovisuel, qui fait partie du Conseil de l’Europe à Strasbourg, suit ces évolutions et vient de publier un tout nouveau rapport IRIS Spécial – Smart TV et protection des données.
Il s’agit d’une publication conjointe de l’Observatoire basé à Strasbourg et de son organisation partenaire, l’Institut néerlandais du droit de l’information (IViR, basé à Amsterdam). Il a inspiré un atelier d’experts organisé à Strasbourg en décembre dernier sur le thème « les zones d’ombre entre régulation des médias et protection des données ».
Le rapport débute en donnant une définition indispensable des Smart TV et en décrivant les fonctions de ces appareils. La clé pour comprendre la différence entre « smart » et « ordinaire » réside, d’une part, dans la connexion des appareils intelligents à internet et, d’autre part, dans leur capacité à collecter des données sur les comportements de consommation par l’intermédiaire de fonctionnalités telles que la voix, la commande gestuelle et la reconnaissance faciale. D’autres données peuvent être collectées si les téléspectateurs choisissent de créer un compte d’utilisateur. Le chapitre I donne également les derniers chiffres sur les livraisons de smart TV, lesquelles devraient atteindre 140 millions appareils dans le monde en 2016, contre 60 millions en 2011.
Le chapitre II s’intéresse à la législation relative aux médias en vigueur applicable aux Smart TV. Les auteurs expliquent que la réglementation de la Smart TV concerne pas moins de cinq domaines de la législation relative aux médias : les services de médias audiovisuels, les communications électroniques, la protection des données, la protection des consommateurs et les droits de l’homme. Ce chapitre analyse chaque texte législatif en vigueur applicable à ces domaines avant de conclure que le RGPD complétera les structures déjà en place. Par exemple, il couvrira les cas où les fabricants d’équipement, les fournisseurs de plateforme ou les fournisseurs de services et de contenu en ligne sont basés hors de l’UE. Il obligera également les fournisseurs de services à nous permettre de refuser le traitement de nos données personnelles à des fins secondaires.
Le chapitre III présente ensuite plusieurs études de cas nationales (Allemagne, Pays-Bas et Etats-Unis). L’exemple allemand montre comment différentes lignes directrices peuvent évoluer afin de tenir compte de préoccupations légitimes des consommateurs. En effet, l’Allemagne a publié, en septembre de l’année dernière, un document de lignes directrices communes rédigé par les différentes autorités compétentes en matière de protection des données des secteurs privé et public. Ce document prévoit, par exemple, que les utilisateurs doivent être dûment informés de la collecte et de l’utilisation de leurs données personnelles ; que le principe du « respect de la vie privée par défaut » doit être appliqué et que tous les équipements et services proposés doivent assurer une protection contre le trafic de données et l’accès non autorisé aux données par des parties tierces. Les deux exemples néerlandais illustrent très bien les problèmes de protection des données et de respect de la vie privée impliqués. Le premier concerne une société proposant des services Smart TV par l’intermédiaire d’appareils Philips et le second concerne un câblo-opérateur de télévision proposant des médias audiovisuels à ses abonnés.
Le chapitre IV décrit, compte tenu des défis juridiques qui affectent ce domaine et qui ont été soulignés dans ce rapport, les garanties que le prochain texte législatif – le règlement général sur la protection des données – pourrait proposer. C’est dans le domaine du traitement des données que le RGPD vise à établir de solides garanties, en s’assurant que l’utilisateur a donné son consentement éclairé pour qu’un traitement puisse avoir lieu et que ce traitement des données ne peut être évité pour fournir les services de médias requis. Il est intéressant de noter que le « droit à l’oubli » apparaît également dans ce texte pour la première fois, afin que les utilisateurs puissent réellement exiger l’effacement de toutes les données personnelles les concernant. Cela s’applique également à l’historique de visionnage. Le RGPD prévoit le transfert de données entre pays mais seulement dans la mesure où le pays de destination offre des garanties appropriées.
Dans son analyse de clôture, ce rapport conclut qu’une législation « générale » utopique ne couvrira jamais tous les défis réglementaires posés par les Smart TV et les services qu’ils sont en mesure d’offrir. Les auteurs considèrent plutôt que « les autorités chargées des médias, du respect de la vie privée et du droit des consommateurs doivent travailler main dans la main et coordonner leurs actions »".
Source : http://www.obs.coe.int (consulté le 30/03/2016)En ligne : http://www.obs.coe.int/fr/shop/irisspecial?p_p_id=carousel_WAR_obsportlet&p_p_li [...] [n° ou bulletin] Iris Spécial - Mars 2015 - Smart TV et protection des données [texte imprimé] / Britt Breda van, Auteur ; Nico van Eijk, Auteur ; Kristina Irion, Auteur ; Tarlach McGonagle ; Sander Voorst van, Auteur . - 2016 . - 81 p ; 29.5.
La présente étude s’articule autour d’une série de questions :
Qu’est-ce que la télévision intelligente ?
Quelles sont ses caractéristiques en comparaison d’autres types de médias audiovisuels ?
Quels cadres réglementaires régissent la télévision intelligente ?
Que nous enseignent les études de cas nationales ?
Quels sont les dangers liés à la collecte, à la conservation et au traitement d’informations privées relatives aux utilisateurs par des acteurs commerciaux ?
Quelle est l’évolution à prévoir des cadres réglementaires concernés ?
Langues : Français
Catégories : MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économique
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect socio-culturelTags : Audiovisuel Union Européenne régulation service public financement plateforme protection du consommateur protection des données Note de contenu : " Samsung a averti les personnes possédant un smart TV de la marque que la reconnaissance vocale du système peut enregistrer et partager leurs conversations privées. Ce « mauvais buzz » survient alors que Bruxelles est sur le point d’adopter un nouveau texte de loi – le règlement général sur la protection des données (RGPD) – visant à nous protéger contre les usages abusifs de nos données privées et autres « big data » concernant notre comportement de consommation collectées par des appareils intelligents tels que les téléviseurs. L’Observatoire européen de l’audiovisuel, qui fait partie du Conseil de l’Europe à Strasbourg, suit ces évolutions et vient de publier un tout nouveau rapport IRIS Spécial – Smart TV et protection des données.
Il s’agit d’une publication conjointe de l’Observatoire basé à Strasbourg et de son organisation partenaire, l’Institut néerlandais du droit de l’information (IViR, basé à Amsterdam). Il a inspiré un atelier d’experts organisé à Strasbourg en décembre dernier sur le thème « les zones d’ombre entre régulation des médias et protection des données ».
Le rapport débute en donnant une définition indispensable des Smart TV et en décrivant les fonctions de ces appareils. La clé pour comprendre la différence entre « smart » et « ordinaire » réside, d’une part, dans la connexion des appareils intelligents à internet et, d’autre part, dans leur capacité à collecter des données sur les comportements de consommation par l’intermédiaire de fonctionnalités telles que la voix, la commande gestuelle et la reconnaissance faciale. D’autres données peuvent être collectées si les téléspectateurs choisissent de créer un compte d’utilisateur. Le chapitre I donne également les derniers chiffres sur les livraisons de smart TV, lesquelles devraient atteindre 140 millions appareils dans le monde en 2016, contre 60 millions en 2011.
Le chapitre II s’intéresse à la législation relative aux médias en vigueur applicable aux Smart TV. Les auteurs expliquent que la réglementation de la Smart TV concerne pas moins de cinq domaines de la législation relative aux médias : les services de médias audiovisuels, les communications électroniques, la protection des données, la protection des consommateurs et les droits de l’homme. Ce chapitre analyse chaque texte législatif en vigueur applicable à ces domaines avant de conclure que le RGPD complétera les structures déjà en place. Par exemple, il couvrira les cas où les fabricants d’équipement, les fournisseurs de plateforme ou les fournisseurs de services et de contenu en ligne sont basés hors de l’UE. Il obligera également les fournisseurs de services à nous permettre de refuser le traitement de nos données personnelles à des fins secondaires.
Le chapitre III présente ensuite plusieurs études de cas nationales (Allemagne, Pays-Bas et Etats-Unis). L’exemple allemand montre comment différentes lignes directrices peuvent évoluer afin de tenir compte de préoccupations légitimes des consommateurs. En effet, l’Allemagne a publié, en septembre de l’année dernière, un document de lignes directrices communes rédigé par les différentes autorités compétentes en matière de protection des données des secteurs privé et public. Ce document prévoit, par exemple, que les utilisateurs doivent être dûment informés de la collecte et de l’utilisation de leurs données personnelles ; que le principe du « respect de la vie privée par défaut » doit être appliqué et que tous les équipements et services proposés doivent assurer une protection contre le trafic de données et l’accès non autorisé aux données par des parties tierces. Les deux exemples néerlandais illustrent très bien les problèmes de protection des données et de respect de la vie privée impliqués. Le premier concerne une société proposant des services Smart TV par l’intermédiaire d’appareils Philips et le second concerne un câblo-opérateur de télévision proposant des médias audiovisuels à ses abonnés.
Le chapitre IV décrit, compte tenu des défis juridiques qui affectent ce domaine et qui ont été soulignés dans ce rapport, les garanties que le prochain texte législatif – le règlement général sur la protection des données – pourrait proposer. C’est dans le domaine du traitement des données que le RGPD vise à établir de solides garanties, en s’assurant que l’utilisateur a donné son consentement éclairé pour qu’un traitement puisse avoir lieu et que ce traitement des données ne peut être évité pour fournir les services de médias requis. Il est intéressant de noter que le « droit à l’oubli » apparaît également dans ce texte pour la première fois, afin que les utilisateurs puissent réellement exiger l’effacement de toutes les données personnelles les concernant. Cela s’applique également à l’historique de visionnage. Le RGPD prévoit le transfert de données entre pays mais seulement dans la mesure où le pays de destination offre des garanties appropriées.
Dans son analyse de clôture, ce rapport conclut qu’une législation « générale » utopique ne couvrira jamais tous les défis réglementaires posés par les Smart TV et les services qu’ils sont en mesure d’offrir. Les auteurs considèrent plutôt que « les autorités chargées des médias, du respect de la vie privée et du droit des consommateurs doivent travailler main dans la main et coordonner leurs actions »".
Source : http://www.obs.coe.int (consulté le 30/03/2016)En ligne : http://www.obs.coe.int/fr/shop/irisspecial?p_p_id=carousel_WAR_obsportlet&p_p_li [...] Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité p-002435 PER IRI Périodique Bibliothèque Documentaires Disponible
Titre : The independence of the media and its regulatory agencies Type de document : texte imprimé Auteurs : Wolfgang Schulz, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Peggy Valcke, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Kristina Irion, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Bristol [United Kingdom] : Intellect Année de publication : 2014 Collection : European Communication Research and Education Association (ECREA) Series Importance : 224 p Format : 23 p ISBN/ISSN/EAN : 978-1-84150-733-0 Prix : 36,49 Langues : Anglais Catégories : MEDIAS Tags : régulation médias Europe indépendance étude Index. décimale : 302.23 Media Note de contenu : "Media independence is vital for democracies, and so is the independence of the regulatory bodies governing it. The Independence of the Media and its Regulatory Agencies explores the complex relationship between media governance and independence of media regulatory authorities within Europe, which form part of the wider framework in which media’s independence may flourish or fade. Based on research in more than forty countries, the contributions analyze the independence of regulators and draw links between social, financial, and legal frameworks."
Source : http://www.intellectbooks.co.uk (consulté le 6/03/2014)
En ligne : http://www.intellectbooks.co.uk/books/view-Book,id=4987/ The independence of the media and its regulatory agencies [texte imprimé] / Wolfgang Schulz, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Peggy Valcke, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Kristina Irion, Directeur de publication, rédacteur en chef . - Bristol (PO Box 862, BS99 1DE, United Kingdom) : Intellect, 2014 . - 224 p ; 23 p. - (European Communication Research and Education Association (ECREA) Series) .
ISBN : 978-1-84150-733-0 : 36,49
Langues : Anglais
Catégories : MEDIAS Tags : régulation médias Europe indépendance étude Index. décimale : 302.23 Media Note de contenu : "Media independence is vital for democracies, and so is the independence of the regulatory bodies governing it. The Independence of the Media and its Regulatory Agencies explores the complex relationship between media governance and independence of media regulatory authorities within Europe, which form part of the wider framework in which media’s independence may flourish or fade. Based on research in more than forty countries, the contributions analyze the independence of regulators and draw links between social, financial, and legal frameworks."
Source : http://www.intellectbooks.co.uk (consulté le 6/03/2014)
En ligne : http://www.intellectbooks.co.uk/books/view-Book,id=4987/ Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1003812 6 SCH IND Livre Bibliothèque Documentaires Disponible