Titre : | La violence dans l'information télévisée : Actes de l'audition publique des télévisions de la Communauté française du 27 novembre 2002 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Henry Ingberg, Editeur scientifique ; Richard Miller, Préfacier, etc. | Editeur : | Bruxelles [Belgique] : Ministère de la Communauté française | Année de publication : | 2002 | Importance : | 47p. | Format : | 21cm | Note générale : | Une initiative de la Communauté française en collaboration avec l'Institut de Journalsme et l'Association des Journalistes Professionnels | Catégories : | MEDIAS:AUDIOVISUEL: TELEVISION: Programmes / Contenu: violence
| Tags : | contenu télévision violence CFWB | Index. décimale : | 303.62 Violence | Résumé : | "(...) Dans la brochure qui va servir de base à nos travaux, Martine Simonis, secrétaire de l'AJP, souligne à quel point la déontologie d'une profession - en l'occurence ici la déontologie journalistique - ne se limite pas aux codes que se donne cette vocation. (...)
Il faut donc aller plus loin que ce code de déontologie. (..) Cependant, autant je ne me sens en rien l'âme d'un censeur, autant je suis attaché à la liberté d'expression et au droit de chacun à choisir la programmation télévisée qu'il souhaite, autant je suis convaincu que nous avons tous ensemble un devoir de protection à l'égard des mineurs et des jeunes enfants en particulier. (...)
C'est dans un souci de dialogue autour d'une problématique qui concerne directement les télévisions, au niveau de l'une de leurs mission essentielle, l'information, mais aussi au niveau de leurs émissions les plus regardées, les journaux télévisés, que la présente journée a été organisée. (...)
Il est important de favoriser ce dialogue entre les récepteurs de l'information, le public, et eux qui produisent, les journalistes et les directeurs d'information.
Je ne suis pas favorable à ce que l'on pourrait appeler une aseptisation du petit écran car si l'on veut que l'image ait tout son sens, il faut que la pensée et le sens critique conservent leur pleine portée. (..)
Tout au long de ces débats, je pense qu'il y a trois choses qu'il faut garder à l'esprit : la liberté des journalistes, la liberté de chaque individu de recevoir les émissions qu'il souhaite mais aussi la protection des personnes plus fragiles, moins bien armées pour recevoir et appréhender la violence et plus spécialement les enfants. Il faut maintenir un rapport équilibré, responsable, entre ces trois exigences mais il faut encore un débat qui prenne en compte tous les aspects de la problématique et qui ne sombre pas dans une sorte d'angélisme peut-être rassurant, mais inefficace. Car il est un autre aspect qui doit également être pris en compte, c'est la nécessité pour les chaînes de conserver leur public et de l'accroître. Nous vivons dans un paysage au audiovisuel en pleine mutation (...)
(...) c'est dans la force des personnes qui font la télévision que l'on peut trouver ce qui peut sauver la télévision, en tant que formidable outil d'information citoyenne. (..)"
(Extrait de l'introduction de Richard Miller)
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La violence dans l'information télévisée : Actes de l'audition publique des télévisions de la Communauté française du 27 novembre 2002 [texte imprimé] / Henry Ingberg, Editeur scientifique ; Richard Miller, Préfacier, etc. . - Bruxelles (44 Boulevard Léopold II, 1080, Belgique) : Ministère de la Communauté française, 2002 . - 47p. ; 21cm. Une initiative de la Communauté française en collaboration avec l'Institut de Journalsme et l'Association des Journalistes Professionnels Catégories : | MEDIAS:AUDIOVISUEL: TELEVISION: Programmes / Contenu: violence
| Tags : | contenu télévision violence CFWB | Index. décimale : | 303.62 Violence | Résumé : | "(...) Dans la brochure qui va servir de base à nos travaux, Martine Simonis, secrétaire de l'AJP, souligne à quel point la déontologie d'une profession - en l'occurence ici la déontologie journalistique - ne se limite pas aux codes que se donne cette vocation. (...)
Il faut donc aller plus loin que ce code de déontologie. (..) Cependant, autant je ne me sens en rien l'âme d'un censeur, autant je suis attaché à la liberté d'expression et au droit de chacun à choisir la programmation télévisée qu'il souhaite, autant je suis convaincu que nous avons tous ensemble un devoir de protection à l'égard des mineurs et des jeunes enfants en particulier. (...)
C'est dans un souci de dialogue autour d'une problématique qui concerne directement les télévisions, au niveau de l'une de leurs mission essentielle, l'information, mais aussi au niveau de leurs émissions les plus regardées, les journaux télévisés, que la présente journée a été organisée. (...)
Il est important de favoriser ce dialogue entre les récepteurs de l'information, le public, et eux qui produisent, les journalistes et les directeurs d'information.
Je ne suis pas favorable à ce que l'on pourrait appeler une aseptisation du petit écran car si l'on veut que l'image ait tout son sens, il faut que la pensée et le sens critique conservent leur pleine portée. (..)
Tout au long de ces débats, je pense qu'il y a trois choses qu'il faut garder à l'esprit : la liberté des journalistes, la liberté de chaque individu de recevoir les émissions qu'il souhaite mais aussi la protection des personnes plus fragiles, moins bien armées pour recevoir et appréhender la violence et plus spécialement les enfants. Il faut maintenir un rapport équilibré, responsable, entre ces trois exigences mais il faut encore un débat qui prenne en compte tous les aspects de la problématique et qui ne sombre pas dans une sorte d'angélisme peut-être rassurant, mais inefficace. Car il est un autre aspect qui doit également être pris en compte, c'est la nécessité pour les chaînes de conserver leur public et de l'accroître. Nous vivons dans un paysage au audiovisuel en pleine mutation (...)
(...) c'est dans la force des personnes qui font la télévision que l'on peut trouver ce qui peut sauver la télévision, en tant que formidable outil d'information citoyenne. (..)"
(Extrait de l'introduction de Richard Miller)
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