Titre : | Quel Etat pour quelles performances économiques? - 18ème Congrès des Economistes belges de Langue française | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Jean-François Husson, Auteur | Editeur : | Charleroi : Centre Interuniversitaire de formation permanente (CIFoP) | Année de publication : | 2009 | Importance : | 724 p. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-87306-121-0 | Langues : | Français | Catégories : | CONGRES, SYMPOSIUMS, JOURNEES D'ETUDES, COLLOQUES, MANIFESTATIONS DIVERSES, .... ECONOMIE - Aspects Généraux
| Tags : | économie congrès éducation service public gouvernance | Index. décimale : | 330 Economie | Résumé : | Article paru dans la Libre Belgique :
"congrès des économistes
L’Etat peut être plus performant
P.Lo
Mis en ligne le 26/11/2009
Les économistes de langue française, réunis en congrès ce jeudi à l’ULB, l’affirment. Travaux en commission et débat avec les politiques au menu. Objectif: du concret!
de Callataÿ: "Le congrès ne définit pas un programme d’action politique même si des orientations claires se dégagent"
Des écoles et unifs plus autonomes
Dix-huitième du nom, le Congrès des économistes belges de langue française se réunit ce jeudi à Bruxelles, à l’ULB, sur le thème: "Quel Etat pour quelles performances économiques?". Outre la soixantaine d’orateurs prévus, quelque 350 participants (en provenance des milieux académiques, des administrations, des entreprises et des cabinets, mais aussi des étudiants et des enseignants) se sont inscrits à cette manifestation dont l’objectif est de "stimuler la recherche sur des questions d’économie politique avec un double accent de proximité géographique et d’accessibilité pour un large public".
"Du concret, rien que du concret", insistent les organisateurs qui se plaisent à rappeler que le précédent congrès (2007) "a débouché sur des recommandations prioritaires dont on peut penser qu’elles ont largement contribué à l’appel au monde politique relatif au système institutionnel belge".
C’est que le congrès des économistes, qui se déroule tous les deux ans, est par tradition très politique. Contrairement à ce que son nom indique, le congrès n’est pas ouvert qu’aux seuls économistes belges de langue française, loin de là! Ce sera particulièrement manifeste lors de cette édition 2009. La réunion accueillera plusieurs contributions de chercheurs basés à l’étranger et trois des quatre commissions sont co-présidées par des universitaires néerlandophones. C’est un plus indéniable. Quatre commissions se répartiront le travail, à la recherche d’une plus grande efficacité des politiques publiques menées en Belgique dans plusieurs domaines: système éducatif, système fédéral, efficacité de l’intervention publique, régulation sectorielle, etc.
"A priori, la crise financière a eu un impact direct plus prononcé en Belgique que dans les pays limitrophes, résume le comité organisateur. Cela découle du fait que le poids du secteur financier dans le PIB national était plus élevé en Belgique et que les grandes institutions financières belges ou partiellement belges (Fortis, Dexia, KBC) ont particulièrement souffert. De plus, un des principaux sec teurs non financiers touché par la crise a été l’assemblage automobile dont le poids est particulièrement important. En outre, le coût du travail plus élevé -au niveau national - dans certains secteurs a aussi conduit à ce que des choix, en matière de restructuration, frappent plus durement le pays. Si le coût immédiat de la crise est potentiellement plus prononcé, la population peut ne pas l’avoir directement ressenti. L’importance de la sécurité sociale, le poids plus élevé du secteur non marchand et la rigidité du marché du travail ont limité la perte de pouvoir d’achat et les craintes de perte d’emplois. L’indexation des salaires et prestations sociales a aussi soutenu à court terme le pouvoir d’achat. Cela a compensé la moindre ampleur des mesures discrétionna ires de relance prises par les autorités".
Selon le comité organisateur, sur le long terme, les perspectives pour la Belgique, en termes relatifs, sont assombries par une dette publique en pourcentage du PIB plus élevée, un coût du vieillissement démographique plus important, un taux d’investissement public chroniquement faible, un capital humain de faible qualité médiane en Communauté française, des défis environnementaux durs à relever, etc.
Conclusion (provisoire) du comité organisateur: "Les contributions mettent l’accent sur les défis, les faiblesses et les manquements, c’est logique. Ceci ne doit pas masquer les atouts de nos régions et les progrès observés dans différents domaines de l’intervention publique. De la formation à la qualité des modes d’organisation de la vie économique, l’accent placé sur la politique économique ne doit pas faire oublier que la responsabilité qui est engagée n’est pas uniquement celle des hommes et des femmes politiques mais bien celle de chacun "
(Source : http://www.lalibre.be - Consulté le 02.12.2009) | Note de contenu : | La table des matières reprend les travaux des quatre Commissions :
- Commission 1 : Education et croissance
- Commission 2 : Efficacité de l'intervention publique
- Commission 3 : Régulation sectorielle
- Commission 4 : Quel fédéralisme pour la Belgique ? | En ligne : | http://www.cifop.be |
Quel Etat pour quelles performances économiques? - 18ème Congrès des Economistes belges de Langue française [texte imprimé] / Jean-François Husson, Auteur . - Charleroi (1B Avenue Général Michel, 6000) : Centre Interuniversitaire de formation permanente (CIFoP), 2009 . - 724 p. ; 24 cm. ISBN : 978-2-87306-121-0 Langues : Français Catégories : | CONGRES, SYMPOSIUMS, JOURNEES D'ETUDES, COLLOQUES, MANIFESTATIONS DIVERSES, .... ECONOMIE - Aspects Généraux
| Tags : | économie congrès éducation service public gouvernance | Index. décimale : | 330 Economie | Résumé : | Article paru dans la Libre Belgique :
"congrès des économistes
L’Etat peut être plus performant
P.Lo
Mis en ligne le 26/11/2009
Les économistes de langue française, réunis en congrès ce jeudi à l’ULB, l’affirment. Travaux en commission et débat avec les politiques au menu. Objectif: du concret!
de Callataÿ: "Le congrès ne définit pas un programme d’action politique même si des orientations claires se dégagent"
Des écoles et unifs plus autonomes
Dix-huitième du nom, le Congrès des économistes belges de langue française se réunit ce jeudi à Bruxelles, à l’ULB, sur le thème: "Quel Etat pour quelles performances économiques?". Outre la soixantaine d’orateurs prévus, quelque 350 participants (en provenance des milieux académiques, des administrations, des entreprises et des cabinets, mais aussi des étudiants et des enseignants) se sont inscrits à cette manifestation dont l’objectif est de "stimuler la recherche sur des questions d’économie politique avec un double accent de proximité géographique et d’accessibilité pour un large public".
"Du concret, rien que du concret", insistent les organisateurs qui se plaisent à rappeler que le précédent congrès (2007) "a débouché sur des recommandations prioritaires dont on peut penser qu’elles ont largement contribué à l’appel au monde politique relatif au système institutionnel belge".
C’est que le congrès des économistes, qui se déroule tous les deux ans, est par tradition très politique. Contrairement à ce que son nom indique, le congrès n’est pas ouvert qu’aux seuls économistes belges de langue française, loin de là! Ce sera particulièrement manifeste lors de cette édition 2009. La réunion accueillera plusieurs contributions de chercheurs basés à l’étranger et trois des quatre commissions sont co-présidées par des universitaires néerlandophones. C’est un plus indéniable. Quatre commissions se répartiront le travail, à la recherche d’une plus grande efficacité des politiques publiques menées en Belgique dans plusieurs domaines: système éducatif, système fédéral, efficacité de l’intervention publique, régulation sectorielle, etc.
"A priori, la crise financière a eu un impact direct plus prononcé en Belgique que dans les pays limitrophes, résume le comité organisateur. Cela découle du fait que le poids du secteur financier dans le PIB national était plus élevé en Belgique et que les grandes institutions financières belges ou partiellement belges (Fortis, Dexia, KBC) ont particulièrement souffert. De plus, un des principaux sec teurs non financiers touché par la crise a été l’assemblage automobile dont le poids est particulièrement important. En outre, le coût du travail plus élevé -au niveau national - dans certains secteurs a aussi conduit à ce que des choix, en matière de restructuration, frappent plus durement le pays. Si le coût immédiat de la crise est potentiellement plus prononcé, la population peut ne pas l’avoir directement ressenti. L’importance de la sécurité sociale, le poids plus élevé du secteur non marchand et la rigidité du marché du travail ont limité la perte de pouvoir d’achat et les craintes de perte d’emplois. L’indexation des salaires et prestations sociales a aussi soutenu à court terme le pouvoir d’achat. Cela a compensé la moindre ampleur des mesures discrétionna ires de relance prises par les autorités".
Selon le comité organisateur, sur le long terme, les perspectives pour la Belgique, en termes relatifs, sont assombries par une dette publique en pourcentage du PIB plus élevée, un coût du vieillissement démographique plus important, un taux d’investissement public chroniquement faible, un capital humain de faible qualité médiane en Communauté française, des défis environnementaux durs à relever, etc.
Conclusion (provisoire) du comité organisateur: "Les contributions mettent l’accent sur les défis, les faiblesses et les manquements, c’est logique. Ceci ne doit pas masquer les atouts de nos régions et les progrès observés dans différents domaines de l’intervention publique. De la formation à la qualité des modes d’organisation de la vie économique, l’accent placé sur la politique économique ne doit pas faire oublier que la responsabilité qui est engagée n’est pas uniquement celle des hommes et des femmes politiques mais bien celle de chacun "
(Source : http://www.lalibre.be - Consulté le 02.12.2009) | Note de contenu : | La table des matières reprend les travaux des quatre Commissions :
- Commission 1 : Education et croissance
- Commission 2 : Efficacité de l'intervention publique
- Commission 3 : Régulation sectorielle
- Commission 4 : Quel fédéralisme pour la Belgique ? | En ligne : | http://www.cifop.be |
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