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Titre : Gratuit! Du déploiement de l'économie numérique Type de document : texte imprimé Auteurs : Olivier Bomsel, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2007 Collection : Folio Actuel num. 128 Importance : 305 p. Format : 17,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-033957-0 Langues : Français Catégories : ECONOMIE - Aspects Généraux Tags : numérique économie internet médias Index. décimale : 381 Commerce Résumé : Jamais la gratuité n’a été aussi présente, vantée et disputée qu’à l’ère numérique.
Pour le grand public, le gratuit surgit des gains de productivité de l’informatique et des télécoms, lesquels organisent la dématérialisation de l’économie. Grâce à lui, le progrès technique étend le champ de ses bienfaits, mais aussi celui de la mutualisation orchestrée par l’Etat.
Pourtant, le gratuit numérique relève d’une autre logique. Celle des « effets de réseau », mécanismes économiques puissants par lesquels plus un bien est consommé et plus il est utile. Les effets de réseau transforment l’économie de la demande car un produit devient d’autant plus désirable qu’il est largement consommé. C’est le cas des innovations numériques — Internet, moteurs de recherche, téléphones mobiles, moyens de paiement électroniques, télévision, etc. — dont l’utilité, liée à la circulation de l’information, croît avec le nombre d’utilisateurs. Pour se déployer, ces produits doivent conquérir le plus vite possible, par des subventions bien choisies et créatrices d’irréversibilités, des masses critiques d’utilisateurs. On ne propose plus du « moins cher » comme au temps du fordisme et de sa concurrence par les coûts, mais du gratuit, catalyseur de déploiement. Résultat : des subventions croisées, des transferts massifs entre consommateurs, mais aussi des rentes, des conflits d’intérêt ; profitant des dynamiques d’utilité croissante, de nouveaux monopoles émergent tels Microsoft, Google, les opérateurs de téléphonie mobile ou de distribution de contenus...
Ainsi, le gratuit n’est-il plus une subvention publique mais un outil privé, une arme économique au service de firmes créatrices de marchés. Ses mécanismes sont plus subtils, plus violents, plus contestables que les promesses qui les entourent. Qui a intérêt à donner ? Comment les transferts s’opèrent-ils ? Dans quels buts, au bénéfice de qui, en quête de quels effets ? L’économie numérique jette un nouveau regard sur la notion de demande et les formes de concurrence qu’elle suscite.
Olivier Bomsel est ingénieur civil des Mines et professeur d’économie industrielle à l’Ecole des mines de Paris. Il dirige au Cerna le laboratoire d’économie industrielle de l’Ecole des mines, les travaux de recherche sur l’économie numérique.
Note de contenu : Sommaire
Introduction
I. Le symptôme du gratuit
II. Le gratuit numérique
La fièvre de l’accès
L’hypothèse productiviste
Les lois de la matière
Un nouveau code universel
Déploiements historiques
Economie et numérique
III. Dynamique des effets de réseaux
Historique du concept
Fonction d’utilité
Masse critique
Investissement de déploiement et mécanismes de subvention
Verrouillage et coûts de sortie
Effets directs, effets indirects
Représentations
IV. Le paradigme du mobile
Apparition du standard GSM
Les effets du réseau GSM
Le miracle des transferts
Effets de réseau
Choix publics
Paradigme
V. Le déploiement d’internet en bas débit
Le mécanisme de l’accès
L’industrie de l’accès bas débit
Les composants de l’offre d’accès
La course aux abonnés
Le mécanisme de la concurrence verticale
Internet : l’autre versant de l’accès
Les mécanismes du gratuit
VI. Propriété et numérique
La propriété fonctionnelle
Propriété et relations verticales
Propriété et numérique
VII. L’affaire du Peer-to-peer
Les industries de contenus
Le déploiement des débits
L’émergence du peer-to-peer
A qui profite le peer-to-peer ?
Les buts de guerre
VIII. A la recherche de l’utilité : Google
La fonction de matching
Des portails à Google
Le modèle de Google
Effets de réseau, gratuité et concurrence
Conclusion en forme de post-it
L’économie du gratuit
La décentralisation des grâces
L’Europe, les codes et les effets de réseau
En ligne : http://www.journaldunet.com/itws/it-bomsel.shtml Gratuit! Du déploiement de l'économie numérique [texte imprimé] / Olivier Bomsel, Auteur . - Paris (5 rue Sébastien-Bottin) : Gallimard, 2007 . - 305 p. ; 17,5 cm. - (Folio Actuel; 128) .
ISBN : 978-2-07-033957-0
Langues : Français
Catégories : ECONOMIE - Aspects Généraux Tags : numérique économie internet médias Index. décimale : 381 Commerce Résumé : Jamais la gratuité n’a été aussi présente, vantée et disputée qu’à l’ère numérique.
Pour le grand public, le gratuit surgit des gains de productivité de l’informatique et des télécoms, lesquels organisent la dématérialisation de l’économie. Grâce à lui, le progrès technique étend le champ de ses bienfaits, mais aussi celui de la mutualisation orchestrée par l’Etat.
Pourtant, le gratuit numérique relève d’une autre logique. Celle des « effets de réseau », mécanismes économiques puissants par lesquels plus un bien est consommé et plus il est utile. Les effets de réseau transforment l’économie de la demande car un produit devient d’autant plus désirable qu’il est largement consommé. C’est le cas des innovations numériques — Internet, moteurs de recherche, téléphones mobiles, moyens de paiement électroniques, télévision, etc. — dont l’utilité, liée à la circulation de l’information, croît avec le nombre d’utilisateurs. Pour se déployer, ces produits doivent conquérir le plus vite possible, par des subventions bien choisies et créatrices d’irréversibilités, des masses critiques d’utilisateurs. On ne propose plus du « moins cher » comme au temps du fordisme et de sa concurrence par les coûts, mais du gratuit, catalyseur de déploiement. Résultat : des subventions croisées, des transferts massifs entre consommateurs, mais aussi des rentes, des conflits d’intérêt ; profitant des dynamiques d’utilité croissante, de nouveaux monopoles émergent tels Microsoft, Google, les opérateurs de téléphonie mobile ou de distribution de contenus...
Ainsi, le gratuit n’est-il plus une subvention publique mais un outil privé, une arme économique au service de firmes créatrices de marchés. Ses mécanismes sont plus subtils, plus violents, plus contestables que les promesses qui les entourent. Qui a intérêt à donner ? Comment les transferts s’opèrent-ils ? Dans quels buts, au bénéfice de qui, en quête de quels effets ? L’économie numérique jette un nouveau regard sur la notion de demande et les formes de concurrence qu’elle suscite.
Olivier Bomsel est ingénieur civil des Mines et professeur d’économie industrielle à l’Ecole des mines de Paris. Il dirige au Cerna le laboratoire d’économie industrielle de l’Ecole des mines, les travaux de recherche sur l’économie numérique.
Note de contenu : Sommaire
Introduction
I. Le symptôme du gratuit
II. Le gratuit numérique
La fièvre de l’accès
L’hypothèse productiviste
Les lois de la matière
Un nouveau code universel
Déploiements historiques
Economie et numérique
III. Dynamique des effets de réseaux
Historique du concept
Fonction d’utilité
Masse critique
Investissement de déploiement et mécanismes de subvention
Verrouillage et coûts de sortie
Effets directs, effets indirects
Représentations
IV. Le paradigme du mobile
Apparition du standard GSM
Les effets du réseau GSM
Le miracle des transferts
Effets de réseau
Choix publics
Paradigme
V. Le déploiement d’internet en bas débit
Le mécanisme de l’accès
L’industrie de l’accès bas débit
Les composants de l’offre d’accès
La course aux abonnés
Le mécanisme de la concurrence verticale
Internet : l’autre versant de l’accès
Les mécanismes du gratuit
VI. Propriété et numérique
La propriété fonctionnelle
Propriété et relations verticales
Propriété et numérique
VII. L’affaire du Peer-to-peer
Les industries de contenus
Le déploiement des débits
L’émergence du peer-to-peer
A qui profite le peer-to-peer ?
Les buts de guerre
VIII. A la recherche de l’utilité : Google
La fonction de matching
Des portails à Google
Le modèle de Google
Effets de réseau, gratuité et concurrence
Conclusion en forme de post-it
L’économie du gratuit
La décentralisation des grâces
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1000578 4 BOM GRA Livre Bibliothèque Documentaires Disponible
Titre : Il faut s'adapter : Sur un nouvel impératif politique Type de document : texte imprimé Auteurs : Stiegler Barabara, Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 2019 Collection : NRF Essais Importance : 336 p Format : 26 ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-275749-5 Prix : 22 Langues : Français Catégories : DROIT
ECONOMIE - Aspects Généraux
EUROPE
MEDIASTags : libéralisation économie médias de masse marchés Résumé : "D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. "
Source : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Il-faut-s-adapter (consulté le 2 février 2021)En ligne : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Il-faut-s-adapter Il faut s'adapter : Sur un nouvel impératif politique [texte imprimé] / Stiegler Barabara, Auteur . - Paris (5 rue Sébastien-Bottin) : Gallimard, 2019 . - 336 p ; 26. - (NRF Essais) .
ISBN : 978-2-07-275749-5 : 22
Langues : Français
Catégories : DROIT
ECONOMIE - Aspects Généraux
EUROPE
MEDIASTags : libéralisation économie médias de masse marchés Résumé : "D’où vient ce sentiment diffus, de plus en plus oppressant et de mieux en mieux partagé, d’un retard généralisé, lui-même renforcé par l’injonction permanente à s’adapter au rythme des mutations d’un monde complexe? Comment expliquer cette colonisation progressive du champ économique, social et politique par le lexique biologique de l’évolution?
La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte.
Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif.
Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. "
Source : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Il-faut-s-adapter (consulté le 2 février 2021)En ligne : http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Il-faut-s-adapter Réservation
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