[n° ou bulletin] Titre : | 120 - juillet-août 2003 - Une communication sexuée ? | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Simone Bonnafous, Editeur scientifique ; Josiane Jouët, Editeur scientifique ; Rémy Rieffel, Editeur scientifique | Année de publication : | 2003 | Importance : | 310 p. | Langues : | Français | Catégories : | MEDIAS MEDIAS: COMMUNICATION & JOURNALISME - Aspects généraux
| Tags : | genre communication égalité hommes-femmes publicité politique | Index. décimale : | 302.2 Communication | Résumé : | Extrait de la Présentation, par Rémy Rieffel (p. 17 + 18 ) :
« (…) les six articles publiés dans le présent dossier de Réseaux ont-ils pour objectif d’offrir un état des lieux des travaux menés en France, de lancer des pistes pour de futures recherches et d’inciter à une meilleure compréhension des liens entre genre et médias.
Les trois premiers se veulent des essais de synthèse et de mise en perspective générale. Michèle Mattelart revient sur l’histoire des travaux portant sur les rapports entre « genre et médias », en particulier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, sur leur faible légitimité en France, tout en procédant à une réévaluation de son propre parcours de recherche dans ce domaine. Josiane Jouët, après avoir rappelé les controverses théoriques qui ont présidé aux recherches sur le genre et les TIC, dégage les principales problématiques soulevées par le sujet pour en tirer un premier bilan. Delphine Gardey, à partir de l’interrogation d’une base de données anglo-saxonnes, se propose de rendre compte de la diversité de la production académique internationale sur les techniques de l’information et le genre.
Les trois articles suivants se veulent davantage des études de cas appliquées à un terrain précis. Simone Bonnafous, à partir de l’analyse d’un corpus d’interventions de femmes politiques françaises dans les médias écrits et télévisuels, analyse les modalités complexes d’expression du genre en politique, en termes de communication et d’argumentation et conclut à la nécessité de distinguer cette expression de celle du « féminin » dont les femmes politiques n’auraient plus le monopole. Jean-Baptiste Perret étudie, pour sa part, à partir d’une observation fine de la production française des messages publicitaires télévisés, le traitement des rôles de genre durant la seconde moitié des années 1990 en montrant le poids de multiples logiques (symboliques, commerciales, communicationnelles, etc.) à l’œuvre. Sylvie Debras se penche, quant à elle, sur le comportement des femmes lectrices de la presse quotidienne régionale (à travers l’exemple de L’Est Républicain) et met en lumière leur déception, voire leur frustration à l’égard de son contenu.
Ces contributions montrent en définitive la complexité des phénomènes étudiés et les nuances qu’il convient d’apporter aux analyses trop manichéennes de la réalité sociale. Elles insistent presque toutes sur le fait que, d’une part, les frontières entre les usages masculins et féminins des médias et que, d’autre part, les représentations véhiculées de l’homme et de la femme dans les supports médiatiques, ne sont pas toujours aussi claires et tranchées qu’on pourrait le croire a priori. Elles sont en tout cas une invite à poursuivre et à approfondir la recherche. (…) »
| En ligne : | http://www.cairn.info/revue-reseaux-2003-4.htm |
[n° ou bulletin] 120 - juillet-août 2003 - Une communication sexuée ? [texte imprimé] / Simone Bonnafous, Editeur scientifique ; Josiane Jouët, Editeur scientifique ; Rémy Rieffel, Editeur scientifique . - 2003 . - 310 p. Langues : Français Catégories : | MEDIAS MEDIAS: COMMUNICATION & JOURNALISME - Aspects généraux
| Tags : | genre communication égalité hommes-femmes publicité politique | Index. décimale : | 302.2 Communication | Résumé : | Extrait de la Présentation, par Rémy Rieffel (p. 17 + 18 ) :
« (…) les six articles publiés dans le présent dossier de Réseaux ont-ils pour objectif d’offrir un état des lieux des travaux menés en France, de lancer des pistes pour de futures recherches et d’inciter à une meilleure compréhension des liens entre genre et médias.
Les trois premiers se veulent des essais de synthèse et de mise en perspective générale. Michèle Mattelart revient sur l’histoire des travaux portant sur les rapports entre « genre et médias », en particulier aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, sur leur faible légitimité en France, tout en procédant à une réévaluation de son propre parcours de recherche dans ce domaine. Josiane Jouët, après avoir rappelé les controverses théoriques qui ont présidé aux recherches sur le genre et les TIC, dégage les principales problématiques soulevées par le sujet pour en tirer un premier bilan. Delphine Gardey, à partir de l’interrogation d’une base de données anglo-saxonnes, se propose de rendre compte de la diversité de la production académique internationale sur les techniques de l’information et le genre.
Les trois articles suivants se veulent davantage des études de cas appliquées à un terrain précis. Simone Bonnafous, à partir de l’analyse d’un corpus d’interventions de femmes politiques françaises dans les médias écrits et télévisuels, analyse les modalités complexes d’expression du genre en politique, en termes de communication et d’argumentation et conclut à la nécessité de distinguer cette expression de celle du « féminin » dont les femmes politiques n’auraient plus le monopole. Jean-Baptiste Perret étudie, pour sa part, à partir d’une observation fine de la production française des messages publicitaires télévisés, le traitement des rôles de genre durant la seconde moitié des années 1990 en montrant le poids de multiples logiques (symboliques, commerciales, communicationnelles, etc.) à l’œuvre. Sylvie Debras se penche, quant à elle, sur le comportement des femmes lectrices de la presse quotidienne régionale (à travers l’exemple de L’Est Républicain) et met en lumière leur déception, voire leur frustration à l’égard de son contenu.
Ces contributions montrent en définitive la complexité des phénomènes étudiés et les nuances qu’il convient d’apporter aux analyses trop manichéennes de la réalité sociale. Elles insistent presque toutes sur le fait que, d’une part, les frontières entre les usages masculins et féminins des médias et que, d’autre part, les représentations véhiculées de l’homme et de la femme dans les supports médiatiques, ne sont pas toujours aussi claires et tranchées qu’on pourrait le croire a priori. Elles sont en tout cas une invite à poursuivre et à approfondir la recherche. (…) »
| En ligne : | http://www.cairn.info/revue-reseaux-2003-4.htm |
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