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Annuaire 2018/2019 : Tendances clés / Gilles Fontaine
Titre : Annuaire 2018/2019 : Tendances clés Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Fontaine, Editeur scientifique ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Maja Cappello, Auteur ; Léa Chochon, Auteur ; Laura Ene, Auteur ; Christian Grece, Auteur ; Marta Jimenès Pumares, Auteur ; Martin Kanzler, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur ; Agnès Schneeberger, Auteur ; Patrizia Simone, Auteur ; Julio Talavera, Auteur ; Sophie Valais, Auteur Editeur : Strasbourg [France] : Observatoire Européen de l'Audiovisuel Année de publication : 2019 Importance : 72 p Format : 24 cm Langues : Français Anglais Catégories : MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économiqueTags : étude de marché SVOD plateforme Europe droit d'auteur cinéma télévision Note de contenu : "Cette quatrième édition des Tendances clés de l’Annuaire offre un large éventail d’informations et de données sur le marché audiovisuel européen. Le marché américain faisant souvent figure de référence pour l’avenir du secteur, la mise en perspective des chiffres clés des deux régions permet de faire ressortir des différences et des similitudes intéressantes. Le marché européen reste
évidemment, dans une large mesure, une mosaïque de réalités nationales. Le marché audiovisuel américain s’est quant à lui construit en partant de la base, c’est-à-dire des chaînes de télévision,stations de radio et câblo-opérateurs locaux vers les services audiovisuels nationaux."
Sources : http://yearbook.obs.coe.int/ (consulté le 25/03/2019)Annuaire 2018/2019 : Tendances clés [texte imprimé] / Gilles Fontaine, Editeur scientifique ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Maja Cappello, Auteur ; Léa Chochon, Auteur ; Laura Ene, Auteur ; Christian Grece, Auteur ; Marta Jimenès Pumares, Auteur ; Martin Kanzler, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur ; Agnès Schneeberger, Auteur ; Patrizia Simone, Auteur ; Julio Talavera, Auteur ; Sophie Valais, Auteur . - Strasbourg (76 Allée de la Robertsau, 67000, France) : Observatoire Européen de l'Audiovisuel, 2019 . - 72 p ; 24 cm.
Langues : Français Anglais
Catégories : MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économiqueTags : étude de marché SVOD plateforme Europe droit d'auteur cinéma télévision Note de contenu : "Cette quatrième édition des Tendances clés de l’Annuaire offre un large éventail d’informations et de données sur le marché audiovisuel européen. Le marché américain faisant souvent figure de référence pour l’avenir du secteur, la mise en perspective des chiffres clés des deux régions permet de faire ressortir des différences et des similitudes intéressantes. Le marché européen reste
évidemment, dans une large mesure, une mosaïque de réalités nationales. Le marché audiovisuel américain s’est quant à lui construit en partant de la base, c’est-à-dire des chaînes de télévision,stations de radio et câblo-opérateurs locaux vers les services audiovisuels nationaux."
Sources : http://yearbook.obs.coe.int/ (consulté le 25/03/2019)Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1004119 03 OMD ANN Livre Bibliothèque Documentaires Exclu du prêt
Titre : Annuaire 2019/2020 : Tendances clés Type de document : texte imprimé Auteurs : Gilles Fontaine, Editeur scientifique ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Maja Cappello, Auteur ; Laura Ene, Auteur ; Christian Grece, Auteur ; Marta Jimenès Pumares, Auteur ; Martin Kanzler, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur ; Agnès Schneeberger, Auteur ; Patrizia Simone, Auteur ; Julio Talavera, Auteur ; Sophie Valais, Auteur Editeur : Strasbourg [France] : Observatoire Européen de l'Audiovisuel Année de publication : 2020 Collection : Annuaire de l'Observatoire Européen de l'Audiovisuel Importance : 69 p Format : 24 cm Langues : Français Anglais Catégories : MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économiqueTags : étude de marché SVOD plateforme Europe droit d'auteur cinéma télévision pandémie Note de contenu : "Comprendre les industries européennes du cinéma, de la télévision et de la vidéo à la demande
Où en étions-nous avant la crise du COVID-19 ?
Pour comprendre l’impact du COVID-19 sur les secteurs du cinéma, de la télévision et de la vidéo à la demande, nous devons savoir quelle était l’évolution de ces secteurs avant la crise. Tendances clés 2019/2020 propose une vue d’ensemble des marchés audiovisuels européens avant la crise actuelle.
Quels sont les acteurs qui dominent aujourd'hui le paysage audiovisuel européen ?
Quelles sont les dernières tendances du marché pour le cinéma, la télévision et les services à la demande ?
Comment l'Europe finance-t-elle la production de nouveaux contenus et comment ceux-ci circulent-ils ?
Telles sont quelques-unes des questions explorées dans notre récente édition de Tendances clés 2019/2020.
Ce nouveau rapport, Tendances clés 2019/2020 est téléchargeable gratuitement. Il vous donne un aperçu en un seul volume des derniers développements dans les industries européennes du cinéma, de la télévision et de la vidéo à la demande, y compris les tendances du marché, les modèles de financement et les chiffres de circulation des œuvres européennes. Tendances clés est un résumé des données contenues dans l'Annuaire de l'Observatoire européen de l'audiovisuel - Télévision, cinéma VOD et vidéo dans 40 États européens."
Sources : http://yearbook.obs.coe.int/ (consulté le 25/08/2020)En ligne : https://www.obs.coe.int/fr/web/observatoire/industry/key-trends Annuaire 2019/2020 : Tendances clés [texte imprimé] / Gilles Fontaine, Editeur scientifique ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Maja Cappello, Auteur ; Laura Ene, Auteur ; Christian Grece, Auteur ; Marta Jimenès Pumares, Auteur ; Martin Kanzler, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur ; Agnès Schneeberger, Auteur ; Patrizia Simone, Auteur ; Julio Talavera, Auteur ; Sophie Valais, Auteur . - Strasbourg (76 Allée de la Robertsau, 67000, France) : Observatoire Européen de l'Audiovisuel, 2020 . - 69 p ; 24 cm. - (Annuaire de l'Observatoire Européen de l'Audiovisuel) .
Langues : Français Anglais
Catégories : MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économiqueTags : étude de marché SVOD plateforme Europe droit d'auteur cinéma télévision pandémie Note de contenu : "Comprendre les industries européennes du cinéma, de la télévision et de la vidéo à la demande
Où en étions-nous avant la crise du COVID-19 ?
Pour comprendre l’impact du COVID-19 sur les secteurs du cinéma, de la télévision et de la vidéo à la demande, nous devons savoir quelle était l’évolution de ces secteurs avant la crise. Tendances clés 2019/2020 propose une vue d’ensemble des marchés audiovisuels européens avant la crise actuelle.
Quels sont les acteurs qui dominent aujourd'hui le paysage audiovisuel européen ?
Quelles sont les dernières tendances du marché pour le cinéma, la télévision et les services à la demande ?
Comment l'Europe finance-t-elle la production de nouveaux contenus et comment ceux-ci circulent-ils ?
Telles sont quelques-unes des questions explorées dans notre récente édition de Tendances clés 2019/2020.
Ce nouveau rapport, Tendances clés 2019/2020 est téléchargeable gratuitement. Il vous donne un aperçu en un seul volume des derniers développements dans les industries européennes du cinéma, de la télévision et de la vidéo à la demande, y compris les tendances du marché, les modèles de financement et les chiffres de circulation des œuvres européennes. Tendances clés est un résumé des données contenues dans l'Annuaire de l'Observatoire européen de l'audiovisuel - Télévision, cinéma VOD et vidéo dans 40 États européens."
Sources : http://yearbook.obs.coe.int/ (consulté le 25/08/2020)En ligne : https://www.obs.coe.int/fr/web/observatoire/industry/key-trends Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1004153 03 OMD ANN Brochure Bibliothèque Documentaires Disponible Iris-Plus - 2018-1 - Le cadre juridique relatif aux plateformes de partage de vidéos (Bulletin de IRIS) / Susanne Nikoltchev
[n° ou bulletin]
Titre : Iris-Plus - 2018-1 - Le cadre juridique relatif aux plateformes de partage de vidéos Type de document : document électronique Auteurs : Susanne Nikoltchev, Editeur scientifique ; Maja Cappello, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Sophie Valais, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur Année de publication : 2018 Importance : 162 p Format : électronique Langues : Français Catégories : DROIT : Droit européen : Radio & TV
EUROPE
MEDIAS
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
PERIODIQUESTags : audiovisuel Europe rapport plateforme régulation SMAV vidéo à la demande droit européen Index. décimale : 349.4 Droit européen Résumé : "Les plateformes de partage de vidéos et les médias sociaux contribuent de plus en plus au développement culturel et économique de la société numérique. Ils permettent en effet aux citoyens d’exprimer leur esprit créatif et d’interagir socialement en diffusant des contenus audiovisuels et en les partageant avec d'autres internautes. Ils offrent également de nouvelles opportunités pour le développement et la création d'entreprises dans les secteurs de la communication, de la publicité et du divertissement, y compris de nouvelles alternatives aux modèles d’entreprise plus traditionnels. Ils proposent souvent différentes formes de services et les plateformes elles-mêmes ont fréquemment un caractère hybride. Le Chapitre 1 présente le contexte et explore les réalités du marché des plateformes en ligne qui s’inscrivent dans l'écosystème audiovisuel.
En vertu du cadre réglementaire actuellement en vigueur, les plateformes de partage de vidéo ne relèvent pas de la Directive Services de médias audiovisuels (Directive SMAV), puisqu’elles ne sont pas assimilées à des services de médias audiovisuels ; elles ont en réalité la qualité de fournisseurs de services internet au titre de la Directive relative au commerce électronique, qui fait office de texte de loi de référence pour les plateformes de partage de vidéos et les autres services de la société de l'information. La Directive relative au commerce électronique prévoit un régime de responsabilité limitée pour les fournisseurs de services internet, qui est uniquement applicable lorsqu’ils n’ont pas pleinement connaissance de la présence d'activités ou d'informations illicites, ou qu’ils procèdent au retrait rapide des contenus litigieux après en avoir eu connaissance. En leur qualité de fournisseurs de services aux consommateurs et aux « professionnels », les plateformes de partage de vidéos sont également visées par d'autres directives transversales, comme la Directive relative aux pratiques commerciales déloyales, qui contient des dispositions sur les obligations de transparence et de diligence professionnelle afin de garantir la protection des consommateurs. De plus, les modèles commerciaux des plateformes de partage de vidéos qui reposent sur l'utilisation des données à caractère personnel de leurs utilisateurs et sur les algorithmes, ont suscité de nouvelles questions en matière de droits fondamentaux, tels que la protection de la dignité humaine, le respect de la vie privée et familiale, la protection des données à caractère personnel et la liberté d'expression et d'information, qui sont protégés par la législation primaire de l'Union européenne et par la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Le Chapitre 2 donne une vue d’ensemble du cadre juridique applicable en vigueur.
Du point de vue du marché, ces services sont, dans une certaine mesure, directement et indirectement en concurrence avec les services de médias audiovisuels : directement, puisqu’ils distribuent tous deux des contenus audiovisuels et indirectement, car ils se font concurrence pour les recettes publicitaires et le parrainage. Bien qu’elles partagent certaines caractéristiques avec les services de médias audiovisuels, les plateformes de partage de vidéos ne sont pas soumises aux mêmes obligations qu’eux, comme, par exemple, l'obligation de contribuer financièrement à la production d'oeuvres européennes ou de lutter contre les contenus préjudiciables en ligne. Ainsi, afin de garantir des conditions de concurrence équitables pour l’ensemble des acteurs et un degré suffisant de protection en ligne, la question s’est posée à divers niveaux de savoir si et comment adapter le cadre juridique actuel.
A l’échelon national, certains Etats membres de l'Union européenne commencent à juger nécessaire de réglementer avec plus de rigueur les plateformes de partage de vidéos. L'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni ont par exemple abordé la question de la désinformation en ligne et un certain nombre de projets de loi en ce sens sont examinés ; la France et l'Allemagne ont adopté des dispositions spécifiquement applicables aux plateformes de partage de vidéos afin de leur imposer de contribuer à l'écosystème financier du secteur audiovisuel ; le Royaume-Uni a quant à lui adopté des mesures législatives visant à protéger les mineurs en ligne. Ces initiatives, ainsi que d'autres exemples, sont détaillées au Chapitre 3.
L’industrie en ligne a directement pris part à la mise en place de mesures d’autorégulation. Les principales plateformes de partage de vidéos et les réseaux de médias sociaux ont en effet élaboré leurs propres lignes directrices, mécanismes et outils afin d’autonomiser et de protéger différentes catégories d’utilisateurs, à savoir les mineurs, les consommateurs et les titulaires de droits, contre les contenus préjudiciables ou illicites, comme les contenus susceptibles d’être préjudiciables aux mineurs, la désinformation, le discours de haine, les contenus portant atteinte au droit d’auteur et les pratiques commerciales déloyales. Ces initiatives sont souvent menées en étroite coopération avec les autorités nationales, la société civile et les autres parties prenantes concernées. Une vue d’ensemble des initiatives les plus significatives est présentée dans le Chapitre 4.
Les plateformes en ligne engendrent par ailleurs un certain nombre de nouvelles questions d'interprétation pour les juges ; elles englobent un large éventail de sujets qui s’étend du respect du droit d’auteur et de la protection des données à la protection des citoyens, des mineurs et des consommateurs. Le Chapitre 5 présente une sélection de la jurisprudence pertinente de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de justice de l'Union européenne, ainsi que des juridictions nationales et des autorités compétentes en matière de concurrence ou de régulation. Il offre certains éclairages sur l'interprétation des grands principes et notions du secteur, comme les définitions des termes « intermédiaires », « plateforme de partage de vidéos », « services de médias audiovisuels », ainsi que la portée du régime de responsabilité limitée applicable aux services de la société de l'information et la notion de fournisseur de services « actif » ou « passif », notamment.
L’évolution de ces services se traduit par la mise à jour actuelle de la législation européenne. La Stratégie de la Commission européenne pour un marché unique numérique pour l’Europe procède à de considérables modifications afin de moderniser le cadre juridique européen. Dans ce contexte, la Directive SMAV fait l’objet d’un important processus de révision, avec l’adoption d’une nouvelle définition de « services de plateforme de partage de vidéos » distincte de celle des « services de médias audiovisuels ». Un nouvel ensemble d'obligations est ainsi envisagé afin de protéger les mineurs et les citoyens des contenus préjudiciables auxquels ils peuvent être confrontés sur les plateformes de partage de vidéo, grâce à la mise en place par ces services de mesures et d'outils appropriés. Pour ce qui est de la Directive relative à la société de l'information, des initiatives ont été prises pour imposer aux services de la société de l'information l'obligation d'empêcher la mise à disposition de contenus qui enfreignent le droit d'auteur dès que les titulaires des droits concernés leur signalent ces infractions. Ces initiatives législatives et d’autres encore sont détaillées au Chapitre 6. Un tableau indiquant l’état actuel des « trilogues » de négociations interinstitutionnelles au sujet de la Directive SMAV figure en annexe au Chapitre 7."
Source : http://www.obs.coe.int/ (consulté le 07/06/2018).
En ligne : https://rm.coe.int/le-cadre-juridique-relatif-aux-plateformes-de-partage-de-vide [...] [n° ou bulletin] Iris-Plus - 2018-1 - Le cadre juridique relatif aux plateformes de partage de vidéos [document électronique] / Susanne Nikoltchev, Editeur scientifique ; Maja Cappello, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Sophie Valais, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur . - 2018 . - 162 p ; électronique.
Langues : Français
Catégories : DROIT : Droit européen : Radio & TV
EUROPE
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MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
PERIODIQUESTags : audiovisuel Europe rapport plateforme régulation SMAV vidéo à la demande droit européen Index. décimale : 349.4 Droit européen Résumé : "Les plateformes de partage de vidéos et les médias sociaux contribuent de plus en plus au développement culturel et économique de la société numérique. Ils permettent en effet aux citoyens d’exprimer leur esprit créatif et d’interagir socialement en diffusant des contenus audiovisuels et en les partageant avec d'autres internautes. Ils offrent également de nouvelles opportunités pour le développement et la création d'entreprises dans les secteurs de la communication, de la publicité et du divertissement, y compris de nouvelles alternatives aux modèles d’entreprise plus traditionnels. Ils proposent souvent différentes formes de services et les plateformes elles-mêmes ont fréquemment un caractère hybride. Le Chapitre 1 présente le contexte et explore les réalités du marché des plateformes en ligne qui s’inscrivent dans l'écosystème audiovisuel.
En vertu du cadre réglementaire actuellement en vigueur, les plateformes de partage de vidéo ne relèvent pas de la Directive Services de médias audiovisuels (Directive SMAV), puisqu’elles ne sont pas assimilées à des services de médias audiovisuels ; elles ont en réalité la qualité de fournisseurs de services internet au titre de la Directive relative au commerce électronique, qui fait office de texte de loi de référence pour les plateformes de partage de vidéos et les autres services de la société de l'information. La Directive relative au commerce électronique prévoit un régime de responsabilité limitée pour les fournisseurs de services internet, qui est uniquement applicable lorsqu’ils n’ont pas pleinement connaissance de la présence d'activités ou d'informations illicites, ou qu’ils procèdent au retrait rapide des contenus litigieux après en avoir eu connaissance. En leur qualité de fournisseurs de services aux consommateurs et aux « professionnels », les plateformes de partage de vidéos sont également visées par d'autres directives transversales, comme la Directive relative aux pratiques commerciales déloyales, qui contient des dispositions sur les obligations de transparence et de diligence professionnelle afin de garantir la protection des consommateurs. De plus, les modèles commerciaux des plateformes de partage de vidéos qui reposent sur l'utilisation des données à caractère personnel de leurs utilisateurs et sur les algorithmes, ont suscité de nouvelles questions en matière de droits fondamentaux, tels que la protection de la dignité humaine, le respect de la vie privée et familiale, la protection des données à caractère personnel et la liberté d'expression et d'information, qui sont protégés par la législation primaire de l'Union européenne et par la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. Le Chapitre 2 donne une vue d’ensemble du cadre juridique applicable en vigueur.
Du point de vue du marché, ces services sont, dans une certaine mesure, directement et indirectement en concurrence avec les services de médias audiovisuels : directement, puisqu’ils distribuent tous deux des contenus audiovisuels et indirectement, car ils se font concurrence pour les recettes publicitaires et le parrainage. Bien qu’elles partagent certaines caractéristiques avec les services de médias audiovisuels, les plateformes de partage de vidéos ne sont pas soumises aux mêmes obligations qu’eux, comme, par exemple, l'obligation de contribuer financièrement à la production d'oeuvres européennes ou de lutter contre les contenus préjudiciables en ligne. Ainsi, afin de garantir des conditions de concurrence équitables pour l’ensemble des acteurs et un degré suffisant de protection en ligne, la question s’est posée à divers niveaux de savoir si et comment adapter le cadre juridique actuel.
A l’échelon national, certains Etats membres de l'Union européenne commencent à juger nécessaire de réglementer avec plus de rigueur les plateformes de partage de vidéos. L'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni ont par exemple abordé la question de la désinformation en ligne et un certain nombre de projets de loi en ce sens sont examinés ; la France et l'Allemagne ont adopté des dispositions spécifiquement applicables aux plateformes de partage de vidéos afin de leur imposer de contribuer à l'écosystème financier du secteur audiovisuel ; le Royaume-Uni a quant à lui adopté des mesures législatives visant à protéger les mineurs en ligne. Ces initiatives, ainsi que d'autres exemples, sont détaillées au Chapitre 3.
L’industrie en ligne a directement pris part à la mise en place de mesures d’autorégulation. Les principales plateformes de partage de vidéos et les réseaux de médias sociaux ont en effet élaboré leurs propres lignes directrices, mécanismes et outils afin d’autonomiser et de protéger différentes catégories d’utilisateurs, à savoir les mineurs, les consommateurs et les titulaires de droits, contre les contenus préjudiciables ou illicites, comme les contenus susceptibles d’être préjudiciables aux mineurs, la désinformation, le discours de haine, les contenus portant atteinte au droit d’auteur et les pratiques commerciales déloyales. Ces initiatives sont souvent menées en étroite coopération avec les autorités nationales, la société civile et les autres parties prenantes concernées. Une vue d’ensemble des initiatives les plus significatives est présentée dans le Chapitre 4.
Les plateformes en ligne engendrent par ailleurs un certain nombre de nouvelles questions d'interprétation pour les juges ; elles englobent un large éventail de sujets qui s’étend du respect du droit d’auteur et de la protection des données à la protection des citoyens, des mineurs et des consommateurs. Le Chapitre 5 présente une sélection de la jurisprudence pertinente de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour de justice de l'Union européenne, ainsi que des juridictions nationales et des autorités compétentes en matière de concurrence ou de régulation. Il offre certains éclairages sur l'interprétation des grands principes et notions du secteur, comme les définitions des termes « intermédiaires », « plateforme de partage de vidéos », « services de médias audiovisuels », ainsi que la portée du régime de responsabilité limitée applicable aux services de la société de l'information et la notion de fournisseur de services « actif » ou « passif », notamment.
L’évolution de ces services se traduit par la mise à jour actuelle de la législation européenne. La Stratégie de la Commission européenne pour un marché unique numérique pour l’Europe procède à de considérables modifications afin de moderniser le cadre juridique européen. Dans ce contexte, la Directive SMAV fait l’objet d’un important processus de révision, avec l’adoption d’une nouvelle définition de « services de plateforme de partage de vidéos » distincte de celle des « services de médias audiovisuels ». Un nouvel ensemble d'obligations est ainsi envisagé afin de protéger les mineurs et les citoyens des contenus préjudiciables auxquels ils peuvent être confrontés sur les plateformes de partage de vidéo, grâce à la mise en place par ces services de mesures et d'outils appropriés. Pour ce qui est de la Directive relative à la société de l'information, des initiatives ont été prises pour imposer aux services de la société de l'information l'obligation d'empêcher la mise à disposition de contenus qui enfreignent le droit d'auteur dès que les titulaires des droits concernés leur signalent ces infractions. Ces initiatives législatives et d’autres encore sont détaillées au Chapitre 6. Un tableau indiquant l’état actuel des « trilogues » de négociations interinstitutionnelles au sujet de la Directive SMAV figure en annexe au Chapitre 7."
Source : http://www.obs.coe.int/ (consulté le 07/06/2018).
En ligne : https://rm.coe.int/le-cadre-juridique-relatif-aux-plateformes-de-partage-de-vide [...] Iris-Plus - 2019-2 - La chronologie des médias : une question de temps (Bulletin de IRIS) / Susanne Nikoltchev
[n° ou bulletin]
Titre : Iris-Plus - 2019-2 - La chronologie des médias : une question de temps Type de document : document électronique Auteurs : Susanne Nikoltchev, Editeur scientifique ; Maja Cappello, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Sophie Valais, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur Année de publication : 2019 Importance : 59 p Format : électronique Langues : Français Langues originales : Anglais Catégories : DROIT : Droit européen : Radio & TV
EUROPE
MEDIAS
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE:Contenu
PERIODIQUESTags : audiovisuel Europe rapport plateforme régulation SMAV vidéo à la demande droit européen Index. décimale : 349.4 Droit européen Résumé : "Comment l’Europe réglemente-t-elle la chronologie de l’exploitation des films dans les salles de cinéma, ainsi qu’en DVD/VOD et à la télévision ? Dans quels pays le délai entre sortie en salle et sortie en VOD est-il le plus court ?
(Communiqué de presse)
L’exploitation simultanée des films dans les salles de cinéma et en DVD/VOD (une sortie « day-and -date ») est un phénomène encore peu répandu sur le marché cinématographique européen. Aux Etats-Unis, une récente enquête a révélé que seulement 5 % des personnes interrogées étaient « absolument » disposées à payer 50 USD pour visionner un nouveau film chez elles le jour même de sa sortie dans les salles. Même si cette somme d’argent était divisée par deux, le pourcentage de ces consommateurs potentiels ne serait toutefois que de 13 %. En Europe, le système des fenêtres d’exploitation est en revanche une pratique établie de longue date dans ce secteur industriel. Cependant, Netflix et ses services de diffusion en continu ont radicalement bouleversé les pratiques en vigueur en s’abstenant de toute sortie dans les salles, ce qui a suscité une vive polémique au sujet du film « Roma » d’Alfonso Cuaron, produit par Netflix, qui a remporté le Lion d’Or à la Mostra de Venise et trois Oscars malgré le délai extrêmement court entre sa sortie dans les salles de cinéma et sa diffusion généralisée en streaming à plus de 130 millions de personnes. Le dernier rapport de l’Observatoire européen de l’audiovisuel apporte des précisions sur la réalité des fenêtres d’exploitation en Europe en fournissant une analyse approfondie du système et des logiques économiques et juridiques sur lesquelles il repose.
Ce rapport débute tout d’abord par un chapitre qui vise à présenter le contexte et à préciser les différentes fenêtres d’exploitation, lesquelles s’inscrivent habituellement dans l’ordre chronologique suivant : l’exploitation dans les salles de cinéma, suivie par diverses formes d’exploitation en VOD et sur support physique, puis l’exploitation sur la télévision payante et, enfin, la diffusion sur la télévision gratuite. Les délais d’exploitation diffèrent d’un pays à l’autre et chaque système national repose sur une pratique commerciale commune, des accords sectoriels ou une législation nationale. Cette chronologie d’exploitation se fonde simplement sur le présupposé que les consommateurs sont prêts à payer davantage pour pouvoir visionner plus rapidement un film, à savoir au cinéma, en DVD ou VOD, sur la télévision payante et, enfin, sur la télévision gratuite.
Le deuxième chapitre examine brièvement la législation paneuropéenne et son incidence sur les fenêtres d’exploitation médiatiques. Le Conseil de l’Europe avait dans la pratique défini les bases du processus réglementaire en prévoyant un délai de deux ans entre l’exploitation d’un film dans les salles de cinéma et sa diffusion à la télévision. Ces dispositions ont finalement été abrogées au profit d’une plus grande liberté pour les détenteurs des droits. Le principal texte juridique en la matière en vigueur en Europe, la Directive Services de médias audiovisuels (SMAV), mentionne simplement l’obligation faite aux fournisseurs de services de médias de s’abstenir de diffuser un film en dehors des périodes convenues avec les titulaires de droits concernés.
Le chapitre trois se concentre sur les fenêtres d’exploitation au niveau national. Les auteurs examinent la stratégie en matière de fenêtre d’exploitation mise en place en Autriche, en Bulgarie, en France, en Allemagne, en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas et en Suède. Seuls deux de ces pays, la France et la Bulgarie, ont adopté des dispositions spécifiques ou générales applicables aux fenêtres d’exploitation. Les autres pays garantissent le fonctionnement du système par le biais de dispositions relatives au financement des films. Il convient de noter que, dans ces pays, les films ayant bénéficié d’une aide publique sont tenus de respecter les délais d’exploitation prévus par les dispositions applicables à cette aide ; les films n’ayant bénéficié d’aucun financement public ne sont quant à eux soumis à aucune obligation.
Le chapitre 4 traite de la question des initiatives en matière d’autorégulation dans lesquelles les professionnels du secteur définissent eux-mêmes les règles applicables. Dans des pays comme la Belgique, le Danemark, l’Espagne et le Royaume-Uni, des accords sectoriels ou des contrats dépourvus de toute obligation et négociés au cas par cas constituent la base des fenêtres d’exploitation. Au Danemark, par exemple, un accord entre l’Association danoise du cinéma et l’Association danoise des distributeurs de films fixe un délai de quatre mois entre la sortie dans les salles et l’exploitation d’un film en DVD/VOD. Le Royaume-Uni n’impose pour sa part aucun délai spécifique et des négociations individuelles tendent à réglementer la stratégie d’exploitation d’un film. Toutefois, l’exploitation simultanée d’un film est peu fréquente et une exclusivité d’exploitation dans les salles de 16 semaines semble être la règle.
Le chapitre cinq porte quant à lui sur la récente jurisprudence relatives aux fenêtres d’exploitation et évoque deux affaires de justice, l’une française, l’arrêt Cinéthèque du 11 mai 1985, et l’une néerlandaise, qui concerne la Nederlandse Federatie voor Cinematografie. Dans le premier cas, la Cour de justice de l’Union européenne a confirmé le principe d’une chronologie des médias, même si l’application de délais d’exploitation est susceptible d’avoir des répercussions interdites en vertu de la législation du marché intérieur et des dispositions en matière de concurrence en vigueur au sein de l’Union européenne. Selon la Cour de justice de l’UE et la Commission européenne, ces systèmes peuvent néanmoins s’avérer compatibles avec le droit de l’Union européenne puisqu’ils visent en définitive à promouvoir la production cinématographique.
Le rapport se termine par le chapitre 6, qui offre une vue d’ensemble de la situation actuelle des fenêtres d’exploitation en Europe. Les auteurs y évoquent les tensions entre les grands festivals de cinéma et l’insertion ou l’exclusion des films produits essentiellement pour être exploités sur les plateformes à la demande. Le Festival de Cannes a adopté une approche manifestement restrictive, alors que la Berlinale et la Mostra de Venise restent plus conciliantes à l’égard des films produits par Netflix, ce qui a suscité une importante vague de critiques. Les chiffres de l’Observatoire indiquent que le nombre des entrées dans les salles de cinéma a diminué de 2,9 % en 2018 par rapport à l’année précédente, tandis que celui de la SVOD a augmenté de 45,7 %. Il est clair que deux logiques bien distinctes s’affrontent : protéger l’intégrité d’une exploitation initiale dans les salles de cinéma et de l’ensemble des fenêtres d’exploitation successives, ou accepter que l’exploitation des films s’adapte aux nouvelles possibilités technologiques qu’offre la diffusion en continu sur internet pour que ces films soient accessibles plus rapidement. Quelles que soient les évolutions à venir, cette nouvelle publication IRIS Plus dresse un panorama précis de la situation actuelle des fenêtres d’exploitation en Europe."
Source : https://mediabox.brussels/2019/11/07/la-chronologie-des-medias-une-question-de-temps/ (consulté le 22/4/2020).
Note de contenu : "Le dernier rapport de l’Observatoire européen de l’audiovisuel étudie la question des fenêtres d’exploitation en Europe. Il fournit une analyse approfondie de la chronologie des médias en Europe et des logiques économiques et juridiques sur lesquelles elle repose."
Source : https://mediabox.brussels/2019/11/07/la-chronologie-des-medias-une-question-de-temps/ (consulté le 22/4/2020).En ligne : https://mediabox.brussels/2019/11/07/la-chronologie-des-medias-une-question-de-t [...] [n° ou bulletin] Iris-Plus - 2019-2 - La chronologie des médias : une question de temps [document électronique] / Susanne Nikoltchev, Editeur scientifique ; Maja Cappello, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Sophie Valais, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur . - 2019 . - 59 p ; électronique.
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Catégories : DROIT : Droit européen : Radio & TV
EUROPE
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PERIODIQUESTags : audiovisuel Europe rapport plateforme régulation SMAV vidéo à la demande droit européen Index. décimale : 349.4 Droit européen Résumé : "Comment l’Europe réglemente-t-elle la chronologie de l’exploitation des films dans les salles de cinéma, ainsi qu’en DVD/VOD et à la télévision ? Dans quels pays le délai entre sortie en salle et sortie en VOD est-il le plus court ?
(Communiqué de presse)
L’exploitation simultanée des films dans les salles de cinéma et en DVD/VOD (une sortie « day-and -date ») est un phénomène encore peu répandu sur le marché cinématographique européen. Aux Etats-Unis, une récente enquête a révélé que seulement 5 % des personnes interrogées étaient « absolument » disposées à payer 50 USD pour visionner un nouveau film chez elles le jour même de sa sortie dans les salles. Même si cette somme d’argent était divisée par deux, le pourcentage de ces consommateurs potentiels ne serait toutefois que de 13 %. En Europe, le système des fenêtres d’exploitation est en revanche une pratique établie de longue date dans ce secteur industriel. Cependant, Netflix et ses services de diffusion en continu ont radicalement bouleversé les pratiques en vigueur en s’abstenant de toute sortie dans les salles, ce qui a suscité une vive polémique au sujet du film « Roma » d’Alfonso Cuaron, produit par Netflix, qui a remporté le Lion d’Or à la Mostra de Venise et trois Oscars malgré le délai extrêmement court entre sa sortie dans les salles de cinéma et sa diffusion généralisée en streaming à plus de 130 millions de personnes. Le dernier rapport de l’Observatoire européen de l’audiovisuel apporte des précisions sur la réalité des fenêtres d’exploitation en Europe en fournissant une analyse approfondie du système et des logiques économiques et juridiques sur lesquelles il repose.
Ce rapport débute tout d’abord par un chapitre qui vise à présenter le contexte et à préciser les différentes fenêtres d’exploitation, lesquelles s’inscrivent habituellement dans l’ordre chronologique suivant : l’exploitation dans les salles de cinéma, suivie par diverses formes d’exploitation en VOD et sur support physique, puis l’exploitation sur la télévision payante et, enfin, la diffusion sur la télévision gratuite. Les délais d’exploitation diffèrent d’un pays à l’autre et chaque système national repose sur une pratique commerciale commune, des accords sectoriels ou une législation nationale. Cette chronologie d’exploitation se fonde simplement sur le présupposé que les consommateurs sont prêts à payer davantage pour pouvoir visionner plus rapidement un film, à savoir au cinéma, en DVD ou VOD, sur la télévision payante et, enfin, sur la télévision gratuite.
Le deuxième chapitre examine brièvement la législation paneuropéenne et son incidence sur les fenêtres d’exploitation médiatiques. Le Conseil de l’Europe avait dans la pratique défini les bases du processus réglementaire en prévoyant un délai de deux ans entre l’exploitation d’un film dans les salles de cinéma et sa diffusion à la télévision. Ces dispositions ont finalement été abrogées au profit d’une plus grande liberté pour les détenteurs des droits. Le principal texte juridique en la matière en vigueur en Europe, la Directive Services de médias audiovisuels (SMAV), mentionne simplement l’obligation faite aux fournisseurs de services de médias de s’abstenir de diffuser un film en dehors des périodes convenues avec les titulaires de droits concernés.
Le chapitre trois se concentre sur les fenêtres d’exploitation au niveau national. Les auteurs examinent la stratégie en matière de fenêtre d’exploitation mise en place en Autriche, en Bulgarie, en France, en Allemagne, en Irlande, en Italie, aux Pays-Bas et en Suède. Seuls deux de ces pays, la France et la Bulgarie, ont adopté des dispositions spécifiques ou générales applicables aux fenêtres d’exploitation. Les autres pays garantissent le fonctionnement du système par le biais de dispositions relatives au financement des films. Il convient de noter que, dans ces pays, les films ayant bénéficié d’une aide publique sont tenus de respecter les délais d’exploitation prévus par les dispositions applicables à cette aide ; les films n’ayant bénéficié d’aucun financement public ne sont quant à eux soumis à aucune obligation.
Le chapitre 4 traite de la question des initiatives en matière d’autorégulation dans lesquelles les professionnels du secteur définissent eux-mêmes les règles applicables. Dans des pays comme la Belgique, le Danemark, l’Espagne et le Royaume-Uni, des accords sectoriels ou des contrats dépourvus de toute obligation et négociés au cas par cas constituent la base des fenêtres d’exploitation. Au Danemark, par exemple, un accord entre l’Association danoise du cinéma et l’Association danoise des distributeurs de films fixe un délai de quatre mois entre la sortie dans les salles et l’exploitation d’un film en DVD/VOD. Le Royaume-Uni n’impose pour sa part aucun délai spécifique et des négociations individuelles tendent à réglementer la stratégie d’exploitation d’un film. Toutefois, l’exploitation simultanée d’un film est peu fréquente et une exclusivité d’exploitation dans les salles de 16 semaines semble être la règle.
Le chapitre cinq porte quant à lui sur la récente jurisprudence relatives aux fenêtres d’exploitation et évoque deux affaires de justice, l’une française, l’arrêt Cinéthèque du 11 mai 1985, et l’une néerlandaise, qui concerne la Nederlandse Federatie voor Cinematografie. Dans le premier cas, la Cour de justice de l’Union européenne a confirmé le principe d’une chronologie des médias, même si l’application de délais d’exploitation est susceptible d’avoir des répercussions interdites en vertu de la législation du marché intérieur et des dispositions en matière de concurrence en vigueur au sein de l’Union européenne. Selon la Cour de justice de l’UE et la Commission européenne, ces systèmes peuvent néanmoins s’avérer compatibles avec le droit de l’Union européenne puisqu’ils visent en définitive à promouvoir la production cinématographique.
Le rapport se termine par le chapitre 6, qui offre une vue d’ensemble de la situation actuelle des fenêtres d’exploitation en Europe. Les auteurs y évoquent les tensions entre les grands festivals de cinéma et l’insertion ou l’exclusion des films produits essentiellement pour être exploités sur les plateformes à la demande. Le Festival de Cannes a adopté une approche manifestement restrictive, alors que la Berlinale et la Mostra de Venise restent plus conciliantes à l’égard des films produits par Netflix, ce qui a suscité une importante vague de critiques. Les chiffres de l’Observatoire indiquent que le nombre des entrées dans les salles de cinéma a diminué de 2,9 % en 2018 par rapport à l’année précédente, tandis que celui de la SVOD a augmenté de 45,7 %. Il est clair que deux logiques bien distinctes s’affrontent : protéger l’intégrité d’une exploitation initiale dans les salles de cinéma et de l’ensemble des fenêtres d’exploitation successives, ou accepter que l’exploitation des films s’adapte aux nouvelles possibilités technologiques qu’offre la diffusion en continu sur internet pour que ces films soient accessibles plus rapidement. Quelles que soient les évolutions à venir, cette nouvelle publication IRIS Plus dresse un panorama précis de la situation actuelle des fenêtres d’exploitation en Europe."
Source : https://mediabox.brussels/2019/11/07/la-chronologie-des-medias-une-question-de-temps/ (consulté le 22/4/2020).
Note de contenu : "Le dernier rapport de l’Observatoire européen de l’audiovisuel étudie la question des fenêtres d’exploitation en Europe. Il fournit une analyse approfondie de la chronologie des médias en Europe et des logiques économiques et juridiques sur lesquelles elle repose."
Source : https://mediabox.brussels/2019/11/07/la-chronologie-des-medias-une-question-de-temps/ (consulté le 22/4/2020).En ligne : https://mediabox.brussels/2019/11/07/la-chronologie-des-medias-une-question-de-t [...] Iris-Plus - 2020-2 - Le secteur audiovisuel européen aux temps de la COVID-19 (Bulletin de IRIS) / Susanne Nikoltchev
[n° ou bulletin]
Titre : Iris-Plus - 2020-2 - Le secteur audiovisuel européen aux temps de la COVID-19 Type de document : document électronique Auteurs : Susanne Nikoltchev, Editeur scientifique ; Maja Cappello, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Sophie Valais, Auteur ; Julio Talavera, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur Année de publication : 2020 Importance : 100 p Format : électronique Langues : Français Langues originales : Anglais Catégories : EUROPE
MEDIAS:AUDIOVISUEL: CINEMA: Aspect économique
MEDIAS:AUDIOVISUEL: RADIO: Aspect économique
MEDIAS:AUDIOVISUEL: TELEVISION: Aspect économique
MEDIAS:AUDIOVISUEL: TELEVISION: Service Public
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE: Aspect économique
PERIODIQUESTags : audiovisuel Europe rapport plateforme régulation SMAV droit européen pandémie aide télévision radio cinéma Résumé : "Le monde vit actuellement l’un de ces scénarios cauchemardesques que la plupart d’entre nous pensaient rester confinés aux films et aux séries télévisées : une pandémie mondiale d’un type auquel nous n’avons jamais été confrontés auparavant. Les industries du cinéma et de la télévision, en fait la sphère créative dans son ensemble, ont été fortement affectées par les mesures de confinement. Mais d’autres mesures ont également été introduites afin de permettre aux industries de l’audiovisuel de surmonter la crise du COVID-19. Les gouvernements, les institutions culturelles et les représentants des industries audiovisuelles ont introduit des mesures de soutien pour aider le secteur à traverser cette crise, parfois avec des différences notables entre les pays.
Au niveau paneuropéen, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord le 21 juillet 2020 sur un plan de relance majeur pour l’Europe et un budget à long terme renforcé de l’UE, ouvrant la voie à une sortie de crise et jetant les bases d’une Europe moderne et plus durable. L’Observatoire européen de l'audiovisuel, qui fait partie du Conseil de l’Europe à Strasbourg, vient de publier un nouveau rapport gratuit IRIS Plus : The European audiovisual industry in the time of COVID-19.
Ce nouveau rapport donne un aperçu clair de ces différentes mesures de soutien en Europe. Il accompagne l’outil de suivi en ligne de l’Observatoire européen de l’audiovisuel, qui reprend la plupart de ces mesures sous forme de tableaux. À l’occasion du Marché du film en ligne de Cannes, l’Observatoire a également organisé un événement sur l’impact de la crise du coronavirus sur le secteur audiovisuel au cours duquel des représentants des différents acteurs de l’industrie ont pu s’exprimer en direct.
Les auteurs commencent par décrire le paysage audiovisuel pré COVID en présentant les différentes forces et faiblesses des différents secteurs. Ils examinent ensuite les effets de choc immédiats de la pandémie et les mesures d’urgence mises en place. Puis ils réfléchissent aux risques associés à une éventuelle crise systémique, soulignant la fragilité des petits cinémas, l’effondrement des recettes publicitaires de la télévision et la baisse des dépenses consacrées au « budget divertissement » comme facteurs clés.
Le deuxième chapitre se concentre sur les mesures prises au niveau de l’UE et international. Des mesures de soutien très concrètes et pratiques ont été prises en cette période de crise, par exemple l’assouplissement des règles relatives aux aides d’État par la Commission européenne via un « cadre temporaire » qui donne aux pays une plus grande marge de manœuvre dans le soutien qu’ils accordent aux industries audiovisuelles. La garantie de la liberté d’expression et d’information eu égard à la pandémie a également été l’un des principaux objectifs d’organisations telles que le Conseil de l’Europe, l’ONU ou l’OSCE, qui ont souligné la nécessité de protéger ces droits, facteurs majeurs de santé publique, afin de lutter contre le secret et la désinformation.
Le troisième chapitre analyse plus en détail l’éventail des mesures nationales mises en place pour soutenir le secteur audiovisuel pendant la crise. Ces mesures vont des décisions des parlements nationaux, aux mesures de soutien ou à un assouplissement des conditions et délais de remboursement par les agences cinématographiques nationales, par exemple, en passant par les campagnes d’éducation aux médias menées par les autorités de régulation nationales ou les actions menées par les organismes de gestion des contenus afin de créer de nouveaux fonds d’urgence et d’assouplir les exigences et délais liés à la distribution des droits d’auteur. Ce chapitre fournit également des chiffres clés sur le nombre et le type de ces mesures par secteur.
Le quatrième chapitre souligne que les industries audiovisuelles elles-mêmes ont été à l’origine de la création de mesures de soutien adaptées à leurs principaux besoins et préoccupations. Ces mesures varient considérablement d’un pays à l’autre. Le secteur de la production cinématographique et télévisuelle, par exemple, a pu bénéficier de différents types d’aides et les groupes d’intérêt paneuropéens et nationaux ont très vite établi des règles et des directives pratiques de sécurité applicables aux tournages qui reprenaient. Le secteur de la distribution a demandé des mesures telles que l’augmentation et le versement plus rapide des subventions aux sociétés de distribution, un soutien supplémentaire pour compenser les pertes dues au report des sorties et l’accès au crédit garanti par le gouvernement. Entre autres mesures, les exploitants de cinéma ont mis en place des systèmes de bons pour les billets afin de générer des revenus pendant la période de fermeture.
Les auteurs concluent en soulignant que, si certains secteurs comme la VOD ont bénéficié d’une consommation accrue de contenu pendant le confinement, d’autres comptent leurs pertes – et elles semblent significatives. L’Observatoire européen de l’audiovisuel continuera à suivre et à mesurer les effets du COVID-19 sur le cinéma, la télévision et la VOD en Europe."
Source : http://www.obs.coe.int/ (consulté le 20/09/2020).
En ligne : https://www.obs.coe.int/fr/web/observatoire/home/-/asset_publisher/9iKCxBYgiO6S/ [...] [n° ou bulletin] Iris-Plus - 2020-2 - Le secteur audiovisuel européen aux temps de la COVID-19 [document électronique] / Susanne Nikoltchev, Editeur scientifique ; Maja Cappello, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Francisco Javier Cabrera Blazquez, Auteur ; Sophie Valais, Auteur ; Julio Talavera, Auteur ; Ismail Rabie, Auteur . - 2020 . - 100 p ; électronique.
Langues : Français Langues originales : Anglais
Catégories : EUROPE
MEDIAS:AUDIOVISUEL: CINEMA: Aspect économique
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MEDIAS:AUDIOVISUEL: TELEVISION: Service Public
MEDIAS:AUDIOVISUEL:NUMERIQUE
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PERIODIQUESTags : audiovisuel Europe rapport plateforme régulation SMAV droit européen pandémie aide télévision radio cinéma Résumé : "Le monde vit actuellement l’un de ces scénarios cauchemardesques que la plupart d’entre nous pensaient rester confinés aux films et aux séries télévisées : une pandémie mondiale d’un type auquel nous n’avons jamais été confrontés auparavant. Les industries du cinéma et de la télévision, en fait la sphère créative dans son ensemble, ont été fortement affectées par les mesures de confinement. Mais d’autres mesures ont également été introduites afin de permettre aux industries de l’audiovisuel de surmonter la crise du COVID-19. Les gouvernements, les institutions culturelles et les représentants des industries audiovisuelles ont introduit des mesures de soutien pour aider le secteur à traverser cette crise, parfois avec des différences notables entre les pays.
Au niveau paneuropéen, les dirigeants de l’UE se sont mis d’accord le 21 juillet 2020 sur un plan de relance majeur pour l’Europe et un budget à long terme renforcé de l’UE, ouvrant la voie à une sortie de crise et jetant les bases d’une Europe moderne et plus durable. L’Observatoire européen de l'audiovisuel, qui fait partie du Conseil de l’Europe à Strasbourg, vient de publier un nouveau rapport gratuit IRIS Plus : The European audiovisual industry in the time of COVID-19.
Ce nouveau rapport donne un aperçu clair de ces différentes mesures de soutien en Europe. Il accompagne l’outil de suivi en ligne de l’Observatoire européen de l’audiovisuel, qui reprend la plupart de ces mesures sous forme de tableaux. À l’occasion du Marché du film en ligne de Cannes, l’Observatoire a également organisé un événement sur l’impact de la crise du coronavirus sur le secteur audiovisuel au cours duquel des représentants des différents acteurs de l’industrie ont pu s’exprimer en direct.
Les auteurs commencent par décrire le paysage audiovisuel pré COVID en présentant les différentes forces et faiblesses des différents secteurs. Ils examinent ensuite les effets de choc immédiats de la pandémie et les mesures d’urgence mises en place. Puis ils réfléchissent aux risques associés à une éventuelle crise systémique, soulignant la fragilité des petits cinémas, l’effondrement des recettes publicitaires de la télévision et la baisse des dépenses consacrées au « budget divertissement » comme facteurs clés.
Le deuxième chapitre se concentre sur les mesures prises au niveau de l’UE et international. Des mesures de soutien très concrètes et pratiques ont été prises en cette période de crise, par exemple l’assouplissement des règles relatives aux aides d’État par la Commission européenne via un « cadre temporaire » qui donne aux pays une plus grande marge de manœuvre dans le soutien qu’ils accordent aux industries audiovisuelles. La garantie de la liberté d’expression et d’information eu égard à la pandémie a également été l’un des principaux objectifs d’organisations telles que le Conseil de l’Europe, l’ONU ou l’OSCE, qui ont souligné la nécessité de protéger ces droits, facteurs majeurs de santé publique, afin de lutter contre le secret et la désinformation.
Le troisième chapitre analyse plus en détail l’éventail des mesures nationales mises en place pour soutenir le secteur audiovisuel pendant la crise. Ces mesures vont des décisions des parlements nationaux, aux mesures de soutien ou à un assouplissement des conditions et délais de remboursement par les agences cinématographiques nationales, par exemple, en passant par les campagnes d’éducation aux médias menées par les autorités de régulation nationales ou les actions menées par les organismes de gestion des contenus afin de créer de nouveaux fonds d’urgence et d’assouplir les exigences et délais liés à la distribution des droits d’auteur. Ce chapitre fournit également des chiffres clés sur le nombre et le type de ces mesures par secteur.
Le quatrième chapitre souligne que les industries audiovisuelles elles-mêmes ont été à l’origine de la création de mesures de soutien adaptées à leurs principaux besoins et préoccupations. Ces mesures varient considérablement d’un pays à l’autre. Le secteur de la production cinématographique et télévisuelle, par exemple, a pu bénéficier de différents types d’aides et les groupes d’intérêt paneuropéens et nationaux ont très vite établi des règles et des directives pratiques de sécurité applicables aux tournages qui reprenaient. Le secteur de la distribution a demandé des mesures telles que l’augmentation et le versement plus rapide des subventions aux sociétés de distribution, un soutien supplémentaire pour compenser les pertes dues au report des sorties et l’accès au crédit garanti par le gouvernement. Entre autres mesures, les exploitants de cinéma ont mis en place des systèmes de bons pour les billets afin de générer des revenus pendant la période de fermeture.
Les auteurs concluent en soulignant que, si certains secteurs comme la VOD ont bénéficié d’une consommation accrue de contenu pendant le confinement, d’autres comptent leurs pertes – et elles semblent significatives. L’Observatoire européen de l’audiovisuel continuera à suivre et à mesurer les effets du COVID-19 sur le cinéma, la télévision et la VOD en Europe."
Source : http://www.obs.coe.int/ (consulté le 20/09/2020).
En ligne : https://www.obs.coe.int/fr/web/observatoire/home/-/asset_publisher/9iKCxBYgiO6S/ [...]