Accueil
A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Détail de l'auteur
Auteur Alain Gerlache |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Faire une suggestion Affiner la recherche
Belgique : regards croisés sur deux paysages audiovisuels / Dave Sinardet in Régulation, 41 (Juillet-Août-Septembre 2009)
[article]
Titre : Belgique : regards croisés sur deux paysages audiovisuels Type de document : texte imprimé Auteurs : Dave Sinardet, Personne interviewée ; Alain Gerlache, Personne interviewée Année de publication : 2009 Article en page(s) : p.18-19 Langues : Français Catégories : DOCUMENTATION CSA :"Dépôt institutionnel" du CSA
MEDIAS:AUDIOVISUELTags : audiovisuel radio télévision Belgique Index. décimale : 302.234 Cinéma, radio, télévision (média) Résumé : "En Belgique, les paysages audiovisuels au Nord et au Sud du pays ont évolué différemment. Sont-ils réellement différents ? Y a-t-il des points de convergence ? De comparaison ? Comment expliquer ces différences ? Rencontre avec deux fins connaisseurs médias, Alain Gerlache et Dave Sinardet (...)"
p.18
in Régulation > 41 (Juillet-Août-Septembre 2009) . - p.18-19[article] Belgique : regards croisés sur deux paysages audiovisuels [texte imprimé] / Dave Sinardet, Personne interviewée ; Alain Gerlache, Personne interviewée . - 2009 . - p.18-19.
Langues : Français
in Régulation > 41 (Juillet-Août-Septembre 2009) . - p.18-19
Catégories : DOCUMENTATION CSA :"Dépôt institutionnel" du CSA
MEDIAS:AUDIOVISUELTags : audiovisuel radio télévision Belgique Index. décimale : 302.234 Cinéma, radio, télévision (média) Résumé : "En Belgique, les paysages audiovisuels au Nord et au Sud du pays ont évolué différemment. Sont-ils réellement différents ? Y a-t-il des points de convergence ? De comparaison ? Comment expliquer ces différences ? Rencontre avec deux fins connaisseurs médias, Alain Gerlache et Dave Sinardet (...)"
p.18RTBF - La Une - 10/03/2008 - Intermedias - La publicité et l'audiovisuel du service public - le rôle des nouveaux médias dans la campagne présidentielle américaine - Au JT, la violence des images sur le conflit au Kenya - Les fous du net / Alain Gerlache
Titre : RTBF - La Une - 10/03/2008 - Intermedias - La publicité et l'audiovisuel du service public - le rôle des nouveaux médias dans la campagne présidentielle américaine - Au JT, la violence des images sur le conflit au Kenya - Les fous du net Type de document : document électronique Auteurs : Alain Gerlache, Auteur Editeur : Bruxelles : RTBF (Radio Télévision Belge Francophone) Année de publication : 2008 Importance : 1h 16min 17sec Format : Document numérique Langues : Français Catégories : DOCUMENTATION CSA :Documentation audiovisuelle:Médiation Tags : médiation RTBF journal télévisé violence publicité service public financement internet politique blog Index. décimale : 352.88 Médiateur Note de contenu : COMPTE-RENDU :
Il s'agit du premier numéro de l'émission Intermédias.
L'invitée, sur le plateau, est Larie-Laure Augry, médiatrice sur France 3. Dans sa carrière, elle est passée de la chaîne publique TF1 à la privatisation. Elle dit avoir senti la différence en 24 heures : le règle de l'audimat s'est installée, la chaîne est passée à l'univers commercial.
"Ce qui a été ennuyeux, c'est de privatiser TF1, qui était "la chaîne matrice" du service public. Ce qui a inévitablement entraîné un espèce de boomerang."
Elle reconnaît toutefois qu'une concurrence saine et loyale est positive. Elle reste persuadée que la télévision de service public a un bel avenir devant elle.
Parlant de son émission de médiation "Votre télé et vous", elle la juge fort utile. Les téléspectateurs sont au cœur du générique : ce sont des partenaires qui payent leur redevance, ils ont donc droit à la parole. Leur critiques sont intéressantes.
Patrick Remacle vient parler de la révolution numérique : Internet modifie la façon d'informer (immédiateté, participation, ..). Ce virage incontournable coûte très cher, et les difficultés toucheront tout d'abord le service public. Dans le budget de France Télévision, par exemple, la pub représente 1/3 des revenus. Sa suppression priverait les chaînes de cet apport financier, mais les obligerait également à combler l'espace libéré par de nouveaux programmes.
Patrick Remacle passe en revue le financement publicitaire des chaînes de service public dans différents pays européens, et leur budget. On constate que les situations varient beaucoup d'un pays à l'autre.
Les archives pourraient trouver une nouvelle jeunesse et produire un apport financier non-négligeable, mais le privé y est opposé.
Quel modèle culturel viser ?
Elie Cohen, économiste, trouve que le service public doit maintenir son rôle d'"aiguillon du privé". Pour lui, la question essentielle est de savoir si on veut un audiovisuel public généraliste ou spécialisé ?
Sur le plateau, un échange d'idées va suivre entre Frédéric Antoine (Observatoire du Récit Médiatique) et Jean-Paul Phillipot. F. Antoine ne se dit pas opposé à la pub : simplement, il faut savoir comment l'utiliser, et dans quelles proportions.
Pour l'administrateur-général de la RTBF, une croissance dynamique sans pub serait mieux, mais le législateur a fait un autre choix.
Comment introduire la publicité dans l'audiovisuel de service public dans le pervertir ?
Les programmes ont-ils comme but de préparer les téléspectateurs à la pub et à l'acte d'achat ?
JP Philippot constate que la pression politique sur les programmes est beaucoup plus importante que celle des annonceurs. La RTBF n'a pas une programmation qui cherche à faire des recettes publicitaires. "Notre cible, c'est tous les téléspectateurs : c'est d'ailleurs la critique des annonceurs."
"Nous faisons un mass media" : il faut éviter de tomber dans le piège de l'élitisme, des "niches".
Les jeunes se détournent de la télévision de service public : "le travail, il est dans ce domaine-là", constate l'administrateur-général de la RTBF.
Il constate que pour la radio, le problème est différent : avec les 5 chaînes, en cumulant les audiences, on touche tout le monde. Et pourtant ... une récente enquête a démontré que beaucoup ne connaissaient pas encore La Première !
Marie-Laure Augry retrouve les mêmes problèmes en France. Le service public ne peut pas faire de chaînes trop segmentées : "on doit aux téléspectateurs qui nous financent de s'adresser au plus grand nombre".
Il existe pourtant des chaînes sans publicité : l'émission présente PBS, une chaîne américaine soutenue par le privé non-commercial (grandes fondations). La responsable la présente comme étant tout à fait différente d'une chaîne commerciale dont le premier but est "to make money".
JP Philippot insiste sur le fait que la télévision est un média onéreux. Acheter ou rediffuser un programme est beaucoup moins onéreux que de produire (ex. de Melting Pot Café ou de Septième Ciel, produits par la RTBF).
Frédéric Antoine propose de "contingenter la publicité", puisqu'il semble utopique de la supprimer. "Ce n'est pas une question de statut de la chaîne publique qui est visé, c'est une question de cohérence par rapport à l'écriture du programme."
JP Philippot parle de gros efforts réalisés par la RTBF pour équilibrer son budget tout en investissant dans le numérique sans dotation spécifique (TF1 dispose d'un budget 10 fois supérieur)
Frédéric Antoine en conclut qu'il faut répondre au politique en lui demandant un soutien supplémentaire.
A la question d'Alain Gerlache : "Est-ce que la chaîne publique sans publicité pourrait mieux marquer sa différence par rapport au privé ?", Marie-Laure Aubry répond : "Tout dépend du financement; un service public qui serait "peau de chagrin" ferait le bonheur des concurrents privés."
Nicolas Willems passe au sujet suivant, avec la campagne électorale américaine. Les nouveaux médias jouent un rôle important, tant pour les candidats que pour les électeurs "cybercitoyens". Les commentaires s'échangent sur Facebook, Myspace, et autres blogs ; pour attirer le public, les chaînes classiques se sont associées avec des sites internet comme YouTube.
La campagne est aussi alimentée par des dons directs, au départ des sites des candidats : ce ne sont plus uniquement les grands donateurs qui se manifestent, chacun peut contribuer, à son niveau. Obama a été beaucoup aidé de cette façon.
Marie-Laure Augry remarque que le mouvement commence à s'installer en France: pendant la campagne présidentielle, le débat sur la toile a été actif, sans toutefois handicaper celui qui se tient habituellement sur la télévision et par les contacts directs avec le public.
La dernière partie de l'émission est la "séquence interactive". Marie Laure Augry reconnaît qu'Internet a révolutionné le rapport avec le téléspectateur. Les contenus des courriels qu'elle reçoit à la médiation sont très intéressants.
On aborde le problème de plaintes reçues par la RTBF suite à la diffusion, lors d'un JT de 19h30, de scènes de grande violence au Kenya. A 22h30, le présentateur a prévenu avant de poursuivre le JT.
Isabelle Huysen, la journaliste responsable de l'émission, ne comprend pas vraiment les réactions indignées qui ont suivi la diffusion des images, mais elle admet qu'à l'avenir, elle redoublera de prudence.
Une téléspectatrice est sur le plateau : elle a été interpellée par ces images, qui non seulement l'ont choquée par leur violence, mais dont elle appréhende les conséquences dans le public.
François de Brigode, présentateur du JT incriminé, s'excuse auprès des personnes qui ont été bouleversées. L'attention des journalistes est monopolisée par l'actualité belge, et il n'est pas toujours facile de décortiquer l'information au JT. C'est pour cette raison qu'il existe, parallèlement, des émissions qui se chargent de le faire. Il reconnaît qu'il aurait dû avertir.
Marie-Laure Aubry trouve qu'il ne faut pas aseptiser l'information. Il faut choisir une image "parce qu'elle a un sens", et éviter de porter atteinte à l'intégrité de la personne ou de se laisser aller au sensationnalisme. Pour les journalistes souvent confrontés à des images de ce genre, la distanciation est parfois difficile. Mais l'accompagnement du téléspectateur est importante.
La téléspectatrice se demande si on aurait osé montrer ce genre d'image (un survivant sanguinolent, amputé) s'il s'était agi d'un occidental ? Le problème du droit à l'image est soulevé.
La dernière séquence de l'émission est consacrée aux "fous du net". Rémy Gaillard était au chômage : actuellement,ses vidéos attirent plus de 500.000 visiteurs sur Daily Motion, Fogiel diffuse les vidéos de ses impostures, et Nike lui propose un contrat publicitaire. Il a créé son propre site : http://www.nimportequi.com/
Une comédienne a utilisé le même procédé : elle a commencé par mettre ses vidéos sur le Net, et cela lui a permis d'être repérée par le responsable de Fr4 : "Le Net, ça permet d'être son propre diffuseur et d'avoir un contact avec le public (..) le Net, ça a changé ma vie."
Sur le plateau, Damien Van Achter commente la vidéo d'Yves Leterme : des erreurs ont été remarquées par les téléspectateurs.
ML Augry reconnaît que le président français utilise également ce procédé, qui permet "un contact fabuleux", mais qui peut aussi être "manipulateur". N'importe qui peut filmer et ensuite, diffuser sa vidéo : pour elle, Internet est une espèce de télésurveillance permanente.
Pour Damien Van Achter, Internet permet la transparence, mais il faut accepter que les codes d'information changent.
Il présente ensuite http://www.cio-club.be et, bien sûr : http://www.intermedias.beEn ligne : http://www.intermedias.be RTBF - La Une - 10/03/2008 - Intermedias - La publicité et l'audiovisuel du service public - le rôle des nouveaux médias dans la campagne présidentielle américaine - Au JT, la violence des images sur le conflit au Kenya - Les fous du net [document électronique] / Alain Gerlache, Auteur . - Bruxelles (52 Boulevard Reyers, 1044) : RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), 2008 . - 1h 16min 17sec ; Document numérique.
Langues : Français
Catégories : DOCUMENTATION CSA :Documentation audiovisuelle:Médiation Tags : médiation RTBF journal télévisé violence publicité service public financement internet politique blog Index. décimale : 352.88 Médiateur Note de contenu : COMPTE-RENDU :
Il s'agit du premier numéro de l'émission Intermédias.
L'invitée, sur le plateau, est Larie-Laure Augry, médiatrice sur France 3. Dans sa carrière, elle est passée de la chaîne publique TF1 à la privatisation. Elle dit avoir senti la différence en 24 heures : le règle de l'audimat s'est installée, la chaîne est passée à l'univers commercial.
"Ce qui a été ennuyeux, c'est de privatiser TF1, qui était "la chaîne matrice" du service public. Ce qui a inévitablement entraîné un espèce de boomerang."
Elle reconnaît toutefois qu'une concurrence saine et loyale est positive. Elle reste persuadée que la télévision de service public a un bel avenir devant elle.
Parlant de son émission de médiation "Votre télé et vous", elle la juge fort utile. Les téléspectateurs sont au cœur du générique : ce sont des partenaires qui payent leur redevance, ils ont donc droit à la parole. Leur critiques sont intéressantes.
Patrick Remacle vient parler de la révolution numérique : Internet modifie la façon d'informer (immédiateté, participation, ..). Ce virage incontournable coûte très cher, et les difficultés toucheront tout d'abord le service public. Dans le budget de France Télévision, par exemple, la pub représente 1/3 des revenus. Sa suppression priverait les chaînes de cet apport financier, mais les obligerait également à combler l'espace libéré par de nouveaux programmes.
Patrick Remacle passe en revue le financement publicitaire des chaînes de service public dans différents pays européens, et leur budget. On constate que les situations varient beaucoup d'un pays à l'autre.
Les archives pourraient trouver une nouvelle jeunesse et produire un apport financier non-négligeable, mais le privé y est opposé.
Quel modèle culturel viser ?
Elie Cohen, économiste, trouve que le service public doit maintenir son rôle d'"aiguillon du privé". Pour lui, la question essentielle est de savoir si on veut un audiovisuel public généraliste ou spécialisé ?
Sur le plateau, un échange d'idées va suivre entre Frédéric Antoine (Observatoire du Récit Médiatique) et Jean-Paul Phillipot. F. Antoine ne se dit pas opposé à la pub : simplement, il faut savoir comment l'utiliser, et dans quelles proportions.
Pour l'administrateur-général de la RTBF, une croissance dynamique sans pub serait mieux, mais le législateur a fait un autre choix.
Comment introduire la publicité dans l'audiovisuel de service public dans le pervertir ?
Les programmes ont-ils comme but de préparer les téléspectateurs à la pub et à l'acte d'achat ?
JP Philippot constate que la pression politique sur les programmes est beaucoup plus importante que celle des annonceurs. La RTBF n'a pas une programmation qui cherche à faire des recettes publicitaires. "Notre cible, c'est tous les téléspectateurs : c'est d'ailleurs la critique des annonceurs."
"Nous faisons un mass media" : il faut éviter de tomber dans le piège de l'élitisme, des "niches".
Les jeunes se détournent de la télévision de service public : "le travail, il est dans ce domaine-là", constate l'administrateur-général de la RTBF.
Il constate que pour la radio, le problème est différent : avec les 5 chaînes, en cumulant les audiences, on touche tout le monde. Et pourtant ... une récente enquête a démontré que beaucoup ne connaissaient pas encore La Première !
Marie-Laure Augry retrouve les mêmes problèmes en France. Le service public ne peut pas faire de chaînes trop segmentées : "on doit aux téléspectateurs qui nous financent de s'adresser au plus grand nombre".
Il existe pourtant des chaînes sans publicité : l'émission présente PBS, une chaîne américaine soutenue par le privé non-commercial (grandes fondations). La responsable la présente comme étant tout à fait différente d'une chaîne commerciale dont le premier but est "to make money".
JP Philippot insiste sur le fait que la télévision est un média onéreux. Acheter ou rediffuser un programme est beaucoup moins onéreux que de produire (ex. de Melting Pot Café ou de Septième Ciel, produits par la RTBF).
Frédéric Antoine propose de "contingenter la publicité", puisqu'il semble utopique de la supprimer. "Ce n'est pas une question de statut de la chaîne publique qui est visé, c'est une question de cohérence par rapport à l'écriture du programme."
JP Philippot parle de gros efforts réalisés par la RTBF pour équilibrer son budget tout en investissant dans le numérique sans dotation spécifique (TF1 dispose d'un budget 10 fois supérieur)
Frédéric Antoine en conclut qu'il faut répondre au politique en lui demandant un soutien supplémentaire.
A la question d'Alain Gerlache : "Est-ce que la chaîne publique sans publicité pourrait mieux marquer sa différence par rapport au privé ?", Marie-Laure Aubry répond : "Tout dépend du financement; un service public qui serait "peau de chagrin" ferait le bonheur des concurrents privés."
Nicolas Willems passe au sujet suivant, avec la campagne électorale américaine. Les nouveaux médias jouent un rôle important, tant pour les candidats que pour les électeurs "cybercitoyens". Les commentaires s'échangent sur Facebook, Myspace, et autres blogs ; pour attirer le public, les chaînes classiques se sont associées avec des sites internet comme YouTube.
La campagne est aussi alimentée par des dons directs, au départ des sites des candidats : ce ne sont plus uniquement les grands donateurs qui se manifestent, chacun peut contribuer, à son niveau. Obama a été beaucoup aidé de cette façon.
Marie-Laure Augry remarque que le mouvement commence à s'installer en France: pendant la campagne présidentielle, le débat sur la toile a été actif, sans toutefois handicaper celui qui se tient habituellement sur la télévision et par les contacts directs avec le public.
La dernière partie de l'émission est la "séquence interactive". Marie Laure Augry reconnaît qu'Internet a révolutionné le rapport avec le téléspectateur. Les contenus des courriels qu'elle reçoit à la médiation sont très intéressants.
On aborde le problème de plaintes reçues par la RTBF suite à la diffusion, lors d'un JT de 19h30, de scènes de grande violence au Kenya. A 22h30, le présentateur a prévenu avant de poursuivre le JT.
Isabelle Huysen, la journaliste responsable de l'émission, ne comprend pas vraiment les réactions indignées qui ont suivi la diffusion des images, mais elle admet qu'à l'avenir, elle redoublera de prudence.
Une téléspectatrice est sur le plateau : elle a été interpellée par ces images, qui non seulement l'ont choquée par leur violence, mais dont elle appréhende les conséquences dans le public.
François de Brigode, présentateur du JT incriminé, s'excuse auprès des personnes qui ont été bouleversées. L'attention des journalistes est monopolisée par l'actualité belge, et il n'est pas toujours facile de décortiquer l'information au JT. C'est pour cette raison qu'il existe, parallèlement, des émissions qui se chargent de le faire. Il reconnaît qu'il aurait dû avertir.
Marie-Laure Aubry trouve qu'il ne faut pas aseptiser l'information. Il faut choisir une image "parce qu'elle a un sens", et éviter de porter atteinte à l'intégrité de la personne ou de se laisser aller au sensationnalisme. Pour les journalistes souvent confrontés à des images de ce genre, la distanciation est parfois difficile. Mais l'accompagnement du téléspectateur est importante.
La téléspectatrice se demande si on aurait osé montrer ce genre d'image (un survivant sanguinolent, amputé) s'il s'était agi d'un occidental ? Le problème du droit à l'image est soulevé.
La dernière séquence de l'émission est consacrée aux "fous du net". Rémy Gaillard était au chômage : actuellement,ses vidéos attirent plus de 500.000 visiteurs sur Daily Motion, Fogiel diffuse les vidéos de ses impostures, et Nike lui propose un contrat publicitaire. Il a créé son propre site : http://www.nimportequi.com/
Une comédienne a utilisé le même procédé : elle a commencé par mettre ses vidéos sur le Net, et cela lui a permis d'être repérée par le responsable de Fr4 : "Le Net, ça permet d'être son propre diffuseur et d'avoir un contact avec le public (..) le Net, ça a changé ma vie."
Sur le plateau, Damien Van Achter commente la vidéo d'Yves Leterme : des erreurs ont été remarquées par les téléspectateurs.
ML Augry reconnaît que le président français utilise également ce procédé, qui permet "un contact fabuleux", mais qui peut aussi être "manipulateur". N'importe qui peut filmer et ensuite, diffuser sa vidéo : pour elle, Internet est une espèce de télésurveillance permanente.
Pour Damien Van Achter, Internet permet la transparence, mais il faut accepter que les codes d'information changent.
Il présente ensuite http://www.cio-club.be et, bien sûr : http://www.intermedias.beEn ligne : http://www.intermedias.be Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1001052 MED 2008 RTBF RES Document numérique Réseau Médiation Disponible
Titre : RTBF - La Deux - 26/03/2010 - Intermedias - La revanche de la radio Type de document : document électronique Auteurs : Alain Gerlache, Auteur Editeur : Bruxelles : RTBF (Radio Télévision Belge Francophone) Année de publication : 2010 Format : Document numérique Langues : Français Catégories : DOCUMENTATION CSA :Documentation audiovisuelle:Médiation
MEDIAS:AUDIOVISUEL: RADIOTags : médiation RTBF radio Index. décimale : 352.88 Médiateur Résumé : PRESENTATION SUR LE SITE http://www.intermedias.be (Consulté le 06/04/2010) :
"La radio conserve dans le paysage audiovisuel un fort potentiel d'audience. Son faible coût, sa souplesse, son accessibilité en font un outil d'information et de divertissement incontournable. Et l'évolution technique actuelle (Internet, podcast, mp3, numérique terrestre) ne fait que renforcer ce media !...Pourquoi la radio, annoncée comme moribonde à l'arrivée de la télévision, puis carrément morte avec Internet, continue-t-elle à avoir autant de succès ?"Note de contenu : INVITES :
Manu DELPORTE : Journaliste RTBF.be
Yasin ÖZCAN : Animateur radio (Radio Pasa)
Adrien JOVENEAU : Animateur et producteur RTBF.be
Frédéric CAUDERLIER : Journaliste Bel RTL
En deuxième partie, InterMédias propose un face à face entre :
Francis GOFFIN, Directeur de la radio RTBF.be et
Marc VOSSEN, Directeur Général Radio Nostalgie
Ils confronteront leurs analyses sur la situation et les perspectives de développement du média radio, chez nous et dans le monde
En ligne : http://www.intermedias.be RTBF - La Deux - 26/03/2010 - Intermedias - La revanche de la radio [document électronique] / Alain Gerlache, Auteur . - Bruxelles (52 Boulevard Reyers, 1044) : RTBF (Radio Télévision Belge Francophone), 2010 . - ; Document numérique.
Langues : Français
Catégories : DOCUMENTATION CSA :Documentation audiovisuelle:Médiation
MEDIAS:AUDIOVISUEL: RADIOTags : médiation RTBF radio Index. décimale : 352.88 Médiateur Résumé : PRESENTATION SUR LE SITE http://www.intermedias.be (Consulté le 06/04/2010) :
"La radio conserve dans le paysage audiovisuel un fort potentiel d'audience. Son faible coût, sa souplesse, son accessibilité en font un outil d'information et de divertissement incontournable. Et l'évolution technique actuelle (Internet, podcast, mp3, numérique terrestre) ne fait que renforcer ce media !...Pourquoi la radio, annoncée comme moribonde à l'arrivée de la télévision, puis carrément morte avec Internet, continue-t-elle à avoir autant de succès ?"Note de contenu : INVITES :
Manu DELPORTE : Journaliste RTBF.be
Yasin ÖZCAN : Animateur radio (Radio Pasa)
Adrien JOVENEAU : Animateur et producteur RTBF.be
Frédéric CAUDERLIER : Journaliste Bel RTL
En deuxième partie, InterMédias propose un face à face entre :
Francis GOFFIN, Directeur de la radio RTBF.be et
Marc VOSSEN, Directeur Général Radio Nostalgie
Ils confronteront leurs analyses sur la situation et les perspectives de développement du média radio, chez nous et dans le monde
En ligne : http://www.intermedias.be Réservation
Réserver ce document
Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1002280 MED 2010 RTBF RES Document numérique Réseau Médiation Disponible